Jardin d'agrément
Jardin du château bas des Ribeaupierre
Jardin du château bas des Ribeaupierre
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Ribeauvillé ; rue du Temple
Anciennement région de : Alsace
Ribeauvillé
Temple (rue du)
1998 AA 10
En ville
Bassin ; escalier indépendant ; terrasse en terre-plein ; tour ; allée ; mur défensif ; dépendance
Maison de notable, actuellement maison de retraite Diaconat
IA68007114
1ère moitié 17e siècle ; 2e quart 18e siècle
19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
1611 ; 1735
Daté par travaux historiques
Les sires de Ribeaupierre, propriétaires du château situé en haut de la ville firent établir un jardin sur un terrain contigu, à une date inconnue. Une orangerie avec serre y fut élevée vers 1611 par Eberhard de Ribeaupierre. Une porte, percée dans un mur, est datée 1615. Dans le mur ouest, une porte sur le passage Jeannelle, datée 1725, est ornée des armoiries des Ribeaupierre. En 1735, quatre statues (toujours visibles) furent dressées autour d'un bassin sur la terrasse supérieure, exécutées par Jean Joseph Brosch. En 1791, le château et son jardin furent occupés par une prison, puis par une maison de convalescence militaire. En 1802, le jardin fut mis en vente et le géomètre Kuhlmann fut chargé d'en dresser le plan. Le jardin fut acheté par la famille Beer, en même temps que la maison attenante et réuni à cette propriété. Dès lors, il n'y eut plus de lien entre le château et son jardin. Le château resta la propriété de la ville et devint le lycée. Seules les terrasses, peuvent être considérées comme des éléments d'origine. Les fabriques (orangerie, serre) ont disparu, de même que la pépinière, les parterres, le potager d'origine et un bassin. Les arbres ont envahi l'espace qui peut difficilement être appréhendé dans son ensemble, la terrasse supérieure étant cependant la mieux conservée. Le petit jardin situé à l'ouest de la maison Beer a été réaménagé, mais il n'est pas concerné par la protection du jardin du château. Deux bancs provenant du jardin supérieur y ont été placés (un banc semblable est conservé à côté du bassin supérieur). Un bassin en forme de coeur a été ajouté au 20e siècle.
Jardin régulier
Jardin en terrasses
Escalier isolé
Groupe d'arbres ; palissade de verdure ; plate-bande ; prairie ornementale ; bosquet
Ce jardin, pour épouser la colline du Schlossberg, est construit en cinq terrasses ; deux principales sont placées sous l'escalier qui monte au château ; trois plus petites se situent sur le côté, vers l'hôpital actuel. Les deux grandes terrasses s'ornent chacune d'un bassin. La terrasse supérieure compte quatre statues (Apollon, Flore, Vénus et Diane) et un banc. Entre ces deux terrasses, une allée plantée de fruitiers divise le jardin. Vers le mur, un bosquet de marronniers déjà mentionné dans le plan de 1802 et une pépinière plantée d'arbres exogènes (pin Weymouth, mélèze, Douglas) lient les deux grandes terrasses selon un tracé irrégulier établi au 19e siècle. Derrière la pépinière, la tour de fortification est l'ultime vestige de l'orangerie construite en 1611. Sur les terrasses latérales et sur la terrasse inférieure, des plates-bandes maraîchères ont remplacé les parterres. La trace de ceux-ci reste visible grâce à de grands ifs et buis qui ornent les deux grandes terrasses et qui étaient autrefois taillés. Aujourd'hui, le jardin souffre d'abandon. La terrasse inférieure est envahie par des arbres surtout dans la partie ouest. Dans la partie occidentale a pris place un jardin potager, comportant une petite dépendance. A l'est des terrasses, séparée d'elles par un mur percé d'une porte à chambranle mouluré (datée 1615) , s'étend une pelouse. Les terrasses sont réunies par des escaliers droits en grès. Sur la terrasse supérieure, un escalier donne accès au passage Jeannelle (à l'origine au château).
Sculpture (étudié dans la base Palissy)
Jardin mixte,chambranle mouluré
Envahi par la végétation
1997/12/24 : inscrit MH
Ensemble de la partie haute du jardin, comprenant : le vivier supérieur et le banc le bordant ; la fontaine de la terrasse supérieure ; le vivier de la terrasse intermédiaire ; les statues de Johann Joseph Brosch : Apollon, Diane, Vénus et Flore ; les murs de soutènement des terrasses ; les escaliers d'accès au jardin ; le mur de clôture donnant sur la rue du château.
Vivier,fontaine,banc,statue,escalier,clôture,mur de soutènement,installation hydraulique
IM68009497 ; IM68009498
À signaler
Installation hydraulique ; escalier indépendant
Propriété d'un établissement public
Fermé au public
2003
© Inventaire général ; © Monuments historiques
2003
Gamerre Simon ; Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
Sous-dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31