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Plateforme ouverte du patrimoine

Prieuré de bénédictins Sainte-Honorine

Désignation

Dénomination de l'édifice

Prieuré

Genre du destinataire

De bénédictins

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Honorine

Titre courant

Prieuré de bénédictins Sainte-Honorine

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Yvelines (78) ; Conflans-Sainte-Honorine ; place Gévelot

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Conflans-Sainte-Honorine

Canton

Conflans-Sainte-Honorine

Adresse de l'édifice

Gévelot (place)

Références cadastrales

1983 AX 177, 178, 179

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cellier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 11e siècle (détruit) ; 12e siècle (détruit) ; 14e siècle ; 3e quart 18e siècle (détruit)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le prieuré Sainte-Honorine a été fondé en 1080 par le comte de Beaumont, Ives et son épouse Adèle qui donnèrent à l'abbaye du Bec-Hellouin, avec l'accord de l'évêque de Paris, l'église de Conflans. Le nouveau prieuré devait donc avoir aussi une fonction paroissiale. Peu après, un incendie provoqué par une guerre entre Mathieu Ier de Beaumont et Bouchard de Montmorency entraîne la destruction du castrum, de l'église et du premier prieuré. Les reliques de sainte Honorine furent miraculeusement épargnées. Vers 1086 les reliques furent processionnellement transportées dans la nouvelle église reconstruite. On ignore tout de l'histoire des bâtiments conventuels au Moyen Âge. Des chapiteaux découverts fortuitement permettent d'attester des campagnes de construction au 12e siècle, notamment de la présence d'un cloître. A la fin du Moyen Âge, le monastère était en mauvais état. De plus, placé en commende, il se détériora plutôt. C'est ainsi qu'en 1596, le nouveau prieur Claude Mollet demanda un état des lieux "des démolitions et ruines du prieuré". De même l'expertise réalisée en 1750-52 à la suite de la mort de l'abbé Tambonneau prouve le mauvais état des lieux. On décide même la destruction de l'ancienne chapelle et la construction d'un nouvel édifice par les architectes Delespine et Payen et un entrepreneur de Saint-Germain-en-Laye, François Tarot. Les autres bâtiments devaient être réparés. En 1791, le prieuré (sauf la chapelle) est vendu comme bien national à Marc Sabatier. La chapelle est conservée au culte comme salle d'assemblée. Elle est vendue en 1795 à Jean Pénon. Finalement, en 1807, les deux biens sont à nouveau réunis aux mains de Jean Louis Labarrière qui vend la propriété en 1808 à la famille Lhéritier de Chézelles. Elle devient alors lieu de villégiature. La chapelle est détruite entre 1819 et 1821 et le logis abbatial transformé.

Description

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes ; voûte d'ogives

Commentaire descriptif de l'édifice

En 1750, l'église ancienne comportait un choeur avec abside et deux travées droites, l'une d'entre elle se trouvant sous la tour clocher. Deux chapelles flanquaient le choeur : celle de la Vierge au nord et celle de saint-Nicolas au sud. La nef avait deux collatéraux, le bas-côté nord n'ayant conservé qu'une travée, le bas-côté sud ayant été complètement détruit. La façade de l'église avait encore des traces d'un porche extérieur détruit. Elle était surmonté d'un pignon et flanquée de deux tourelles avec escalier à vis dont le soubassement du plus méridional existe encore dans une cave. Cette tourelle avait été conservée parce qu'elle était englobée dans les bâtiments conventuels et que sa destruction aurait affaibli ces derniers. On ignore quel était le couvrement d'origine de la nef car il avait été modifié par l'abbé Tambonneau. Le choeur était voûté d'arêtes. La nouvelle église bénie en 1752 comprenait une nef principale accolée au nord d'une chapelle de la Vierge prolongée par la sacristie au sud et l'auditoire au nord. La façade, de style classique était ornée de deux pilastres surmontés de pots-à-feu encadrant un fronton triangulaire. Les bâtiments conventuels étaient disposés en U à l'est de l'actuelle place Gévelot et le long de la rue aux Moines. Le cloître qui est mentionné dans les textes anciens avait déjà disparu en 1600. L'emplacement du dortoir n'est pas précisément connue, si ce n'est qu'il donnait sur la rue aux Moines sur laquelle il s'est effondré. La cuisine au 18e siècle se trouvait le long de la rue aux Moines, au dessus de l'actuel grand cellier. Les deux celliers encore accessibles sont le cellier à l'Angelot du 14e siècle qui comporte trois travées et le grand cellier situé le long de la rue aux Moines et datable du 14e siècle.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Ange : tête

Description de l'iconographie

Culot en forme de tête d'ange conservé dans un des celliers

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1950/06/29 : inscrit MH partiellement

Référence aux objets conservés

IM78002511 ; IM78002512 ; IM78002510

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Cellier

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bussière Roselyne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

1/20
Vue d'ensemble du grand cellier servant de salle d'expositions temporaires.
Vue d'ensemble du grand cellier servant de salle d'expositions temporaires.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan du prieuré en 1824.
Plan du prieuré en 1824.
© Archives départementales, Yvelines
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Vue de la troisième pile depuis l'entrée du grand cellier.
Vue de la troisième pile depuis l'entrée du grand cellier.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan du grand cellier.
Plan du grand cellier.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan des terrasses et des carrières souterraines sous la place Gévelot.
Plan des terrasses et des carrières souterraines sous la place Gévelot.
© Inventaire général, ADAGP
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Coupes du cellier.
Coupes du cellier.
© Inventaire général, ADAGP
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Chapiteau à 'l'angelot' d'un cellier.
Chapiteau à 'l'angelot' d'un cellier.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble du 'cellier à l'angelot'. On aperçoit la base de l'une des deux tours de façade de l'ancienne église.
Vue d'ensemble du 'cellier à l'angelot'. On aperçoit la base de l'une des deux tours de façade de l'ancienne église.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble du 'cellier à l'angelot' vers l'ouest.
Vue d'ensemble du 'cellier à l'angelot' vers l'ouest.
© Inventaire général, ADAGP
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Minute d'Etat-major. Seine-et-Oise. plan levé en 1819 (détail).
Minute d'Etat-major. Seine-et-Oise. plan levé en 1819 (détail).
© Inventaire général, ADAGP
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Coupe transversale de la nouvelle chapelle.
Coupe transversale de la nouvelle chapelle.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan et élévation de la lanterne au dessus du comble de la chapelle.
Plan et élévation de la lanterne au dessus du comble de la chapelle.
© Inventaire général, ADAGP
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Coupe de la charpente du comble de la chapelle.
Coupe de la charpente du comble de la chapelle.
© Inventaire général, ADAGP
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Coupe longitudinale sur la nouvelle chapelle.
Coupe longitudinale sur la nouvelle chapelle.
© Inventaire général, ADAGP
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Façade de la nouvelle chapelle.
Façade de la nouvelle chapelle.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan de la chapelle reconstruite.
Plan de la chapelle reconstruite.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan de l'emplacement de l'ancienne chapelle et emplacement de la nouvelle (1752).
Plan de l'emplacement de l'ancienne chapelle et emplacement de la nouvelle (1752).
© Inventaire général, ADAGP
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L'évolution du prieuré du XVIIe au début du XIXe siècle.
L'évolution du prieuré du XVIIe au début du XIXe siècle.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan du prieuré et de ses possessions en 1781.
Plan du prieuré et de ses possessions en 1781.
© Archives départementales, Yvelines
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Localisation de la nouvelle chapelle Sainte-Honorine par rapport à l'ancienne.
Localisation de la nouvelle chapelle Sainte-Honorine par rapport à l'ancienne.
© Inventaire général, ADAGP
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