Château
Château du prieuré ; Musée de la batellerie
Musée
Château du prieuré, actuellement musée de la batellerie
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Conflans-Sainte-Honorine ; place Gévelot
Conflans-Sainte-Honorine
Conflans-Sainte-Honorine
Gévelot (place)
1983 AX 177, 178, 179
En ville
Parc ; serre ; orangerie ; colombier ; glacière ; grange ; cascade
Prieuré Sainte-Honorine
IA78001019
1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
Attribution par source
En 1808, l'ancien prieuré Sainte-Honorine est acheté par la famille Lhéritier de Chézelles, d'abord par Frédéric puis par son frère Samuel en 1816. C'est ce dernier qui fit détruire les ailes du bâtiment puisqu'elles existaient encore sur le plan d'Etat-major levé en 1819 et ont disparu sur le cadastre napoléonien. Un procès-verbal décrivant le domaine, à la suite de la mort de Samuel, nous permet d'en connaître l'état en 1830. Le bâtiment principal a été entièrement redistribué et un jardin "à l'anglaise" aménagé. Une grange est construite (la salle Bouyssel) et une glacière aménagée dans une ancienne salle voûtée. Après avoir eu plusieurs propriétaires successifs entre 1829 et 1838, le domaine est acheté par Marguerite Fardel qui réalise des aménagements hydrauliques : construction d'un réservoir alimenté par des eaux pompées dans la Seine. Elle vend la propriété à Joséphine Marcal, veuve de Joseph Marin Batard-Gévelot en 1850. Cette dernière rachète des maisons pour les abattre et fait construire l'aile la plus septentrionale en 1856. En 1868, son fils Jules Gévelot hérite de la propriété dans laquelle il effectue de nombreux travaux : remembrement du domaine, achat du Clos de Rome avec construction d'un passage souterrain sous la rue aux Moines pour rejoindre la Seine (1881) , construction de la cascade, de la seconde serre, du colombier. Le château lui-même est considérablement remanié : construction du jardin d'hiver entre les deux ailes, habillement des façades ouest et sud dans un style néo-renaissance et néo-gothique, En 1872 agrandissement du château vers le nord par adjonction du porche et en 1875 de l'aile nord. l'architecte chargé des travaux et de la décoration intérieure est Jean Alexandre Laplanche, un ami de la famille. A la mort de Jules Gévelot en 1904, sa veuve, Emma hérita du domaine qu'elle conserva jusqu'à sa mort en 1927. Ses héritiers le revendirent à la ville de Conflans en 1931. Des services municipaux y sont installés et en 1966 y est ouvert le musée de la batellerie. Le prieuré est en site classé depuis le 1er mars 1944
Calcaire ; pierre de taille ; brique et pierre ; enduit
Ardoise
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert ; toit en pavillon ; toit conique ; dôme ; noue
La demeure aménagée par les Lhéritier comportait un étage de soubassement avec, côté place, des cuisines, une laiterie et d'autres pièces de service. Le rez-de-chaussée surélevé avait à peu près la même distribution que les bâtiments actuels qui abritent les services culturels de la mairie. L'escalier était au même endroit. A l'étage, se trouvait une pièce puis le grenier dont la charpente était apparente. Deux pièces étaient aménagées par des cloisons légères. Les travaux effectués par les Gévelot ont consisté tout d'abord à transformer le bâtiment dont la façade ouest a été habillée de brique et pierre, tandis qu'une façade à pignon découvert était ajoutée au sud. A partir de 1872, le château est agrandi au nord en pierre de taille. L'édifice ne comporte qu'un étage sauf l'extrémité de l'aile en retour sur la cour d'entrée qui comporte deux étages carrés. Deux petits dômes à lanternon se trouvent au dessus des tourelles qui jouxtent le pignon découvert. La charpente a pu être datée du début du 17e siècle grâce à la dendrochronologie
Sculpture
Humain fabuleux ; chou ; accolade ; pinacle ; pilastre ; ordre ionique ; mufle : lion ; portrait
Sur la façade néo-gothique choux frisés, personnages fantastiques soutenant un balcon à la manière d'une gargouille. Sur la façade néo-renaissance pilastres à chapiteaux ioniques. Les mufles de lion surmontent les pilastres des tourelles de la façade sud. Deux portraits en médaillons de Jules et Emma Gevelot sur la façade est
IM78002514 ; IM78002515 ; IM78002548 ; IM78002546 ; IM78002516 ; IM78002525 ; IM78002513
Site classé
À signaler
Propriété de la commune
2003
© Inventaire général
2003
Bussière Roselyne
Sous-dossier