Église
Notre-Dame ; Notre-Dame-de-l'Assomption
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Occitanie ; 81 ; Lacougotte-Cadoul
Lavaur Cocagne
1825 A 283 ; 2015 A 82
En village
Cimetière
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1859
Daté par source
Attribution par source ; signature
L’église serait présente dès le 16e siècle mais est entièrement reconstruite en 1859 par les entrepreneurs Aspe et Catala sous la direction de l’architecte Cousy (A.D. Tarn : 2 O 126/1). Les matériaux de l’ancien édifice, situé au même emplacement, sont réutilisés pour les travaux. L’ancienne église serait reconstruite après les guerres de religion sur un plan allongé composé d’une nef à chevet plat (Bonnet, p. 296-297). Des plans dressés en 1851 par l’architecte Becqué permettent de visualiser la disposition de l’ancienne église (A.D. Tarn : 2 O 126/1). L’église actuelle correspond aux standards du 19e siècle présents dans les communes rurales avoisinantes. La sacristie est placée aux côtés du chevet polygonal en 1860 par l’architecte Cousy (A.D. Tarn : 2 O 126/1). La porte extérieure de la sacristie, aujourd’hui murée, est surmontée d’un mascaron plus ancien que la reconstruction de l’église, il s’agit probablement d’un remploi. Le clocher est de nouveau reconstruit en 1892 par l’entrepreneur Louis Thomas dirigé par l'architecte Guillaume Aurignac (A.D. Tarn : 2 O 126/1). Enfin, la nef reçoit en 1948 un plafond peint représentant des scènes de la vie du Christ et de la Vierge, réalisé par un artiste de Graulhet, Régis Vialaret. L’église dédiée à Notre-Dame prend officiellement le nom de Notre-Dame de l’Assomption au 20e siècle.
Calcaire ; brique ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; tuile plate mécanique
Plan allongé
1 vaisseau
Toit à deux pans ; appentis ; croupe polygonale
Escalier de distribution extérieur : échelle, en charpente métallique
Orientée, l’église se présente sur un plan allongé composé d'une nef flanquée de chapelles latérales, et d'un chevet polygonal et d'un clocher-mur. Une série de contreforts rythment les élévations de la nef et du chevet. L'absence d'enduit sur une grande partie de l'édifice laisse apercevoir la construction en moellon de calcaire. Les chapelles et l'élévation ouest de la nef sont les seules parties encore enduites. Les murs sud ont été rénovés récemment. L'élévation ouest de la nef est surmontée d'un clocher-mur à pignon triangulaire en briques apparentes. Il est ajouré de trois baies campanaires et est agrémenté de deux pinacles mitrés et d'une corniche en plein cintre. Les cloches et les charpentes sont accessibles par une échelle métallique et ouverture située sur l'élévation nord. La nef est accessible au sud, par un portail en plein cintre abrité d'un auvent placé sur la première travée. La nef et le choeur ne sont pas voûtés mais sont couverts par un plafond peint figuratif représentant des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Les fonts-baptismaux sont installés dans une niche creusée dans le mur occidental de la nef. Deux sacristies sont placées de chaque côté du chevet dans la continuité des chapelles. La sacristie nord conserve les traces d'une porte murée surmontée d'un mascaron à tête d'ange. Un abri est construit dans la continuité de la chapelle nord, il est accessible aujourd'hui par une grande porte au nord mais il était ouvert par une demi-arche désormais murée. Enfin, un édicule est adossé à l'élévation ouest de la nef, il a été totalement reconstruit à l’identique récemment, son mur sud relie l'église au presbytère, ce mur est agrémenté d'une arcade murée.
Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)
Mascaron : angelot
Clocher-mur
IM81000205 ; IM81040000
Propriété de la commune
2016
(c) Communauté de communes Tarn-Agout ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2016
Cadot Fabien
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47