Verrière
Verrières de la chapelle Notre-Dame de la Consolation, puis du Sacré-Cœur
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Saint-Etienne (place) ; cathédrale Saint-Etienne
31555
Haute-Garonne
Saint-Etienne (quartier)
Saint-Etienne (place)
Cathédrale Saint-Etienne
IA31104738
En ville
Chapelle d'axe
Vitrail
Lancettes ; tympan ajouré
Verre (en plusieurs éléments), polychrome : jaune d'argent, rouge, grisaille ; plomb (réseau)
Baie 0 : 3 lancettes et tympan à 11 trilobes, 2 quadrilobes et nombreux écoinçons. Baie 1 : 2 lancettes et tympan à 7 trilobes et 2 quadrilobes. Tympan ajouré Baie 2 : 2 lancettes et tympan à 7 trilobes et 2 quadrilobes. Tympan ajouré
Armoiries Christ ; ange Vierge ; saint François d'Assise ; saint Thomas d'Aquin armoiries saint Etienne ; saint Augustin ; saint Bernard ; saint Jean saint Bonaventure ; saint Saturnin ; sainte Marie-Madeleine ; sainte Thérèse d'Avila
Écus armoriés de France et du comté de Toulouse accompagnés de grisailles (XIIIe s., complété au XIXe et au XXe s.). Trilobes du sommet : remploi de trois écus de sinople à deux glaives d’argent au manche d’or en sautoir (pièces du XVe s. introduites vers 1816, de même origine qu’un écu interpolé en baie 20). Lancettes, par Jules Artigue sur des cartons d’Ernest Lami de Nozan (1856, signé au bas de la forme centrale) ; registre supérieur : le Christ entre deux anges munis des instruments de la Passion. Registre inférieur : la Vierge immaculée debout sur le croissant (VIRGO PURISSIMA) entre saint François d’Assise et saint Thomas d’Aquin. Verrière restaurée en 1987-1988 par J.-D. Fleury ; les modelés des carnations des figures des lancettes, déjà altérés en 1890 selon Lahondès, ont été restitués par des trames peintes en sérigraphie sur des verres de doublage, traitement également appliqué en baies 1 et 2. D’après Guilhermy, une sainte martyre couronnée et nimbée de bleu se trouvait dans l’une des lancettes avant 1856.£Baie 1 : tympan : grisailles et écus armoriés en partie anciens, notamment dans le grand trilobe en bas à droite, où les armes du comté de Toulouse ont conservé leur mise en plomb d’origine (XIIIe s., complété en 1856, par exemple les écus fleurdelisés du trilobe central, et au XXe s.). Lancettes par J. Artigue (1856), registre supérieur : saint Étienne et saint Augustin. Registre inférieur, saint Bernard et saint Jean l’Évangéliste. Verrière restaurée en 1988 par J.-D. Fleury. Avant 1856, trois saints et un chanoine agenouillé vêtu de rouge occupaient les lancettes.£Baie 2 : tympan : grisailles et écus armoriés en partie anciens (XIIIe s., complété au XIXe et au XXe s.). Lancettes par J. Artigue (1856), registre supérieur : saint Bonaventure et saint Saturnin. Registre inférieur, sainte Marie-Madeleine et sainte Thérèse d’Avila. Verrière restaurée en 1988 par J.-D. Fleury. Avant 1856, les lancettes avaient recueilli plusieurs figures, saint Paul et saint Barthélemy, un saint roi couronné et un donateur présenté par saint Dominique (ce dernier ensuite réutilisé en baie 23).
Baie 0 : h = 800 cm ; la = 250 cm. Baie 1 : h = 800 cm ; la = 190 cm.
Oeuvre restaurée
2e moitié 13e siècle ; 15e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1856 et 1988.
Chapelle bâtie au 13e siècle. Après Camille Enlart, Robert de Lasteyrie a douté que les réseaux des trois fenêtres remontaient au Moyen Âge (Architecture religieuse, t. II, Paris, 1927, p. 41). L’examen en atelier des panneaux des tympans en 1987 a cependant permis d’observer la bonne adaptation des mieux conservés aux subdivisions complexes de leur cadre architectural. Les armes du comté de Toulouse, de gueules à la croix d’or, alaisée, vidée, cléchée et pommetée, dans leurs plombs d’origine très étroits, sont associées à celles du royaume de France auquel il a été réuni en 1271, d’azur semé de lys d’or sans nombre. Subsistent aussi des grisailles à feuilles de trèfle ou de lierre enlevées sur fond de « cage à mouche », bordées de filets perlés et ponctuées de broches de couleur, leurs verres épais portant des traces de grugeage. Une partie de celles-ci a été refaite au pochoir par Jules Artigue, qui restaura en 1856 l’ensemble déjà complété en 1816 de bouche-trous et de pièces peintes à froid. Certains panneaux ont été renouvelés par Jean-Dominique Fleury, restaurateur de ces vitraux en 1987-1988.
Propriété de l'Etat
1862 : classé au titre immeuble
Sous-dossier
Ensemble des verrières
IM31100034
2017
2019
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