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verrière de la chapelle Saint-Augustin, anciennement Sainte-Catherine puis Saint-Martial selon Catel (à faire)

Inventaire

verrière

Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Saint-Etienne (place) ; cathédrale Saint-Etienne ; Saint-Etienne (quartier)

Haute-Garonne

en ville

Saint-Etienne (quartier)

31555

chapelle Saint Augustin

vitrail

lancettes ; tympan ajouré

verre (en plusieurs éléments), polychrome : jaune d'argent, blanc, grisaille, bleu ; plomb (réseau)

2 lancettes trilobées (3 registres), tympan à un quadrilobe, 2 trilobes et écoinçons

évêque : agenouillé ; cardinal ; armoiries ; saint Martial (?) ; sainte Catherine ; Annonciation ; armoiries

Registre inférieur : à gauche, l’archevêque Pierre de Saint-Martial (1392-† 1401) agenouillé en vis-à-vis son frère et exécuteur testamentaire, le cardinal Hugues de Saint-Martial († 1403), l’écu familial, d’argent au lion de gueules, à l’orle de sable chargée de huit besants d’or, placé devant chacun. À gauche, le portait de l’archevêque ourlé du fin liseré de la tenture à fins ramages du fond timbrée de deux fleurs de lys en médaillons (vers 1400 ; peu restauré, quelques bouche-trous ; technique de peinture appuyée, proche de celle des registres supérieurs). À droite, armoiries et chapeau du cardinal d’origine, tête et encadrement du XVIe s. interpolés, complétés de débris divers. Au-dessus, quatre figures en pied aux traits et aux drapés vigoureusement tracés à la grisaille noire, vivement colorées et rehaussées de jaune d’argent comme leurs niches surmontées de gâbles très ornés ; bordures à motifs du début du XVe s. doublées de bouche-trous depuis 1816. Registre médian (sujets intervertis en 1993) : à gauche, un saint archevêque bénissant – saint Martial ? – (bien conservé ; socle refait vers 1950 avec ceux des deux sujets suivants) ; à droite, sainte Catherine avec la roue et la palme du martyre (dais et zone médiane du vêtement complétés vers 1950). Registre supérieur : l’Annonciation, l’archange à gauche, la Vierge à droite (peu restaurés ; sur une pièce verticale voisine du vase de lys, inscription BELGARDE 1762 dégagée sur la grisaille noire, indiquant une réfection). Tympan : grands fermaillets des trilobes partiellement d’origine, le reste complété de bouche-trous, dont un écu du XVe s. remployé tête en bas au sommet du quadrilobe, de sinople aux glaives d’argent en sautoir, identique à ceux interpolés au tympan de la baie 0.

h = 700 cm ; la = 230 cm (partie inférieure murée).

oeuvre restaurée

2017

inscription (peint, sur l'oeuvre) ; date (peint, sur l'oeuvre)

inscription : BELLEGARDE 1762

1ère moitié 15e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

Vers 1400 et 1816

Chigot Françis (peintre-verrier) ; Rivière Philippe (peintre-verrier)

Verrière recomposée en 1816 avec des éléments en tout ou partie d’origine. Restauré par F. Chigot vers 1950, et par P. Rivière en 1993-1994.

propriété de l'Etat

1862 : classé au titre immeuble

sous-dossier

2019

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