Peinture monumentale (8) ; peinture
Ensemble de 8 peintures murales et d'1 peinture sur toile
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Malzéville ; rue de l'église ; rue du chanoine Boulanger ; église paroissiale Saint-Martin
54339
Anciennement région de : Lorraine
Malzéville
Église (rue de l') ; chanoine Boulanger (rue du)
Église paroissiale Saint-Martin
IA54002638
Bas-côté nord, bas-côté sud
Peinture murale ; peinture
Enduit (support) : peint ; toile (support) : peinture à l'huile
Ensemble de 8 peintures murales et d'1 peinture à l'huile sur toile, disparue (étudiée dans la base Palissy IM54010207). Parmi les 8 peintures murales, 4 sont toujours en place sur les murs des bas-côtés : réalisées à la détrempe sur enduit de chaux, elles représentent saint Antoine de Padoue et Antoine de Lorraine (IM5401085), le Chemin de croix (IM5401086), saint jean Baptiste et saint Claude (IM5401087). 4 autres peintures murales sont aujourd'hui non visibles ou très partiellement pour certaines ; connues par les descriptions de Charles Cournault publiées dans des revues locales à la fin du19e siècle et par des photographies anciennes, elles représentaint saint Grégoire, la Vierge à l'Enfant, une femme tenant un enfant nimbé et l'Education de la Vierge ; elles ont fait l'objet d'un dossier Pailssy (IM54010207) avec la peinture sur toile également disparue qui représentait l'Annonciation.
Dimensions non prises
16e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 4e quart 19e siècle
L'ensemble constitué des 8 peintures murales et d'1 peinture sur toile est réalisé entre le 16e et le 19e siècle. A la suite de Ilona Hans-Collas (La peinture murale en Lorraine du XIIIe au XVIe siècle, thèse en sciences humaines sous la direction d'Albert Châtelet, université Strasbourg II, 1997), on peut distinguer 6 phases de création pour les peintures en se basant sur des observations stylistiques et sur des descriptions anciennes, notamment celles de Charles Cournault (1815-1904), peintre, érudit local et premier conservateur du musée lorrain. Vers 1505 : pape saint Grégoire ; vers 1505 : saint Antoine de Padoue et Antoine de Lorraine ; 2e quart du 16e siècle : Passion du Christ ; vers 1563 : Vierge à l'enfant, Femme tenant un enfant nimbé ; fin 16e siècle : saint Jean Baptiste, saint Claude ; début 17e siècle : l'Education de la Vierge. Les peintures murales sont découvertes en 1896 à l'occasion de travaux dans l'église. Suite aux publications de Charles Counault qui attira l'attention sur ces peintures en insistant sur leur qualité esthétique et leur intérêt historique, la protection au titre des Monuments Historiques est demandée dès 1897. Elle n'aboutit qu'en 1908. Le Chemin de croix seulement est désigné dans l'arrêté de classement Monument Historique au titre objet. Les peintures murales font l'objet de 3 interventions depuis leur découverte ; en 1899, le peintre-archéologue Gaston Save (1844-1901) restaure l'existant grâce à une souscription et ajoute une scène de l'Annonciation (aujourd'hui disparue) ; en 1963 une restauration importante est effectuée par l'atelier parisien Malesset, et en 2009 la restauratrice Laurence Blondaux effectuent une série de sondages en recherche de polychromie.
Propriété de la commune
1908/12/05 : classé au titre objet partiellement
Seul le chemin de croix est classé.
À signaler
Dossier avec sous-dossier
Peinture monumentale ; peinture monumentale ; peinture monumentale (2) ; peinture (5)
IM54010185 ; IM54010186 ; IM54010187 ; IM54010207
2010
2010
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