Ensemble de 6 monuments funéraires
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Buswiller ; rue Principale ; église paroissiale Saint-Sixte, église protestante
67068
Anciennement région de : Alsace
Bouxwiller
Principale (rue)
Église paroissiale Saint-Sixte, église protestante
IA67009703
En village
4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle
Suite au retour au catholicisme de l'Oberkirche et de son cimetière à Bouxwiller en 1684, les Gayling (l'orthographe était Geyling pendant l'Ancien Régime), protestants, transférèrent leur lieu de sépulture en l'église de Buswiller qui se situait dans leur seigneurie. Philippe Christophe Gayling d'Altheim (1654-1705), président de la régence du comté de Hanau-Lichtenberg, fut certainement le premier à y établir des sépultures pour deux jeunes fils issus de son premier mariage avec Marie Madeleine Frey de Fleckenstein : Henri Guillaume (mort en 1686) et Christian René (mort en 1688) puis pour sa mère, Marthe Salomé, née Boecklin de Boecklinsau (1624-1696). Les trois monuments sont conservés. Son propre monument funéraire, celui de son beau-frère, Frédéric Jacques Wurmser de Vendenheim (mort en 1718), celui de son frère Henri Didier ('Heinrich Dietrich', mort en 1721) et celui de sa seconde épouse, Anne Claire née Wurmser de Vendenheim (morte en 1722), sont également encastrés dans les murs intérieurs du choeur de l'église. Si l'existence d'un caveau funéraire est probable, elle n'est attestée par aucun texte. Les registres paroissiaux de Buswiller évoquent l'église comme lieu de sépulture de la famille seigneuriale, sans précision supplémentaire ; ils indiquent par exemple qu'un membre de cette famille, Frédéric Jacques, fut enterré dans l'église en 1769, à droite, sous la chaire et les stalles du pasteur. D'autres monuments furent peut-être placés dans l'église ou dans le cimetière qui l'entourait mais il n'en subsiste aucun. Signalons (d'après Kraemer, p. 90) qu'il n'y eut pas de décès dans la famille Gayling de 1722 à 1741 et par ailleurs qu'un document rédigé pendant la Révolution ne mentionne que cinq monuments funéraires dans le choeur. L'état de conservation remarquable des monuments restants serait selon la tradition orale à porter au crédit du maire Jean Rueff, qui, dit-on, les fit recouvrir de plâtre afin de les préserver du bûchage à la Révolution. Il semblerait plus exactement, d'après les textes de l'époque, que ce maire ne fit que badigeonner les monuments, au su des autorités du district, afin que les armoiries seigneuriales ne soient plus visibles. Des photographies anciennes montrent les monuments en partie peints. Récemment (1991 ?), l'ensemble a fait l'objet d'une restauration.
Propriété de la commune (?) ; propriété d'une association diocésaine (?)
Dossier avec sous-dossier
Monument funéraire (6)
IM67013709 ; IM67013710 ; IM67013711 ; IM67013712 ; IM67013713 ; IM67013714
2000
2001
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