échantillon de la production de la faïencerie Ducros et Barbaza

Dénomination de l'objet

Assiette ; jatte ; légumier ; plat ; soupière ; saladier ; aiguière ; cruche de table ; pot de chambre ; tirelire ; vase décoratif ; vide-poches ; jardinière à fleurs

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Échantillon de la production de la faïencerie Ducros et Barbaza

Titre courant

Échantillon de la production de la faïencerie Ducros et Barbaza

Localisation

Occitanie ; 81 ; Castres ; Albinque (place de l') 27, 27 bis ; faïencerie dite de l'Albinque actuellement entrepôts

Numéro INSEE de la commune

81065

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tarn

Canton

Castres est

Adresse de l'édifice

Albinque (place de l') 27, 27 bis

Nom de l'édifice

Faïencerie dite de l'Albinque actuellement entrepôts

Référence Mérimée de l'édifice

IA81000165

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans les grandes réserves

Catégorie technique

Céramique

Matériaux et techniques d'interventions

Terre cuite ; faïence fine ; poterie plombifère

Personne morale créatrice de l'objet

Ducros et Barbaza (faïencerie)

Lieu de création

Lieu d'éxecution : Midi-Pyrénées, 81, Castres

Siècle de création

1ère moitié 20e siècle

Description historique

Dès 1820, la faïencerie Ducros à Castres confectionne des poteries assez simples et grossières ; cette production est destinée à un marché local pour les classes populaires. Certaines de ces poteries, dites céramiques culinaires, sont destinées à la cuisson. Les propriétés réfractaires de la pâte leur permettent de résister aux chocs thermiques importants. Le reste de la vaisselle, destiné à la table (cruche, gobelet, calotte, etc.) présente généralement une glaçure (matière vitreuse) sur une partie de la pièce ou bien sont simplement engobées d'une couverte argileuse (barbotine), servant à masquer la rugosité de la pièce. Ces poteries à feu portent la marque " Ducros " en creux ; elles offrent peu de décors, seuls quelques rehauts marrons peints à l'aide d'une brosse ornent les pièces (poteries tigrées). Ducros a aussi produit de la faïence jaune (poterie fine recouverte d'un engobe jaune puis vernissée). Cette faïence lui a permis d'obtenir plusieurs récompenses lors de différentes expositions pour sa qualité, sa solidité et son coût modeste. Dès le début du 20e siècle, dans le but de répondre à une demande toujours plus exigeante et pour défier la concurrence, Ducros adopte un nouveau type de production industrielle : la faïence fine. Elle se caractérise par sa pâte blanche et opaque, recouverte d'une glaçure vitreuse transparente (l'émail plombifère, qui lui donne cet aspect brillant à la cuisson et qui permet à la pièce de résister aux attaques des acides et des graisses). Il est possible de trouver plusieurs dénominations concernant la faïence fine : porcelaine opaque, demi-porcelaine, mais ces dernières sont des appellations commerciales destinées à survaloriser la qualité du produit. Les faïences fines sont des produits domestiques à usage quotidien (vaisselle de table, nécessaire de toilette, etc.) et décoratifs (vases, bénitier, porte-photos, cendrier, etc.). Après plus d'un siècle d'activité, la faïencerie ferme ses portes en 1936. Une partie de la production est actuellement conservée au musée Goya. La collection de faïences fines du musée compte plus de 1200 pièces issues de deux collections particulières. La première fut achetée en 1996 par le musée à M. Dumas-Crouzillac. Elle se compose de 234 pièces et comporte des services de table, des services de cuisine, des garnitures de toilette, des objets décoratifs, des pièces vendues à l'unité permettant un réassort tel que des assiettes, des cruches, des vases, etc. La seconde fut donnée en 2005 par M. Fraysse et comprend plus de 1000 pièces. En 2010, à la suite de l'attribution d'une allocation de recherche de la Direction de l'Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture, un travail d'inventaire sur le sujet est entrepris dans le but de documenter davantage le repérage de l'architecture industrielle. Ce travail s'appuie sur un mémoire de maîtrise soutenu en 2005, ainsi que sur les inventaires réalisés au musée Goya entre 2004 et 2009. Une sélection représentative de la production castraise est alors réalisée. Elle compte environ une centaine de pièces produites entre 1820 et 1936. Les critères de choix sont : Les types de produits fabriqués (poterie, poterie fine, faïence fine), les techniques décoratives (le tampon, le pochoir, l'aérographe, et la peinture à la main), les thèmes des décors (la nature, les motifs géométriques, les motifs figuratifs mettant en scène des personnages ou des monuments).

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier avec sous-dossier

Partie constituante

Assiette

Références des parties constituantes étudiées

IM81001002 ; IM81001003 ; IM81001004 ; IM81001005 ; IM81001006 ; IM81001007 ; IM81001008 ; IM81001009 ; IM810010010 ; IM81001011 ; IM81001012 ; IM81001013 ; IM81001014 ; IM81001015 ; IM81001016 ; IM81001017 ; IM81001018 ; IM81001019 ; IM81001020 ; IM81001021 ; IM81001022 ; IM81001023 ; IM81001024 ; IM81001025 ; IM81001026 ; IM81001027 ; IM81001028 ; IM81001029 ; IM81001030 ; IM81001031 ; IM81001032 ; IM81001033 ; IM81001034 ; IM81001035

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2010

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47