Statue
Ensemble de la statuaire du choeur
Occitanie ; 81 ; Albi ; Sainte-Cécile (place) ; cathédrale Sainte-Cécile
81004
Tarn
Albi
Sainte-Cécile (place)
Cathédrale Sainte-Cécile
IA81000300
En ville
Sculpture
Calcaire : peint, polychrome
Nous avons estimé à 293 le nombre des oeuvres qui embellissaient originellement le choeur de Sainte-Cécile. Le jubé comptait 102 statues. Posées sur la façade ouvrant sur la nef, elles se répartissaient comme suit : 25 oeuvres de grande taille, 8 statues de taille moyenne et 67 petites. Détruites à la Révolution, il ne subsiste plus aujourd'hui que les figures d'Adam et Eve. Sous la tribune on compte 12 sculptures de petite moyenne. Il y a 10 anges (certains sont des copies très malhabiles des angelots du 15e siècle) et 2 évangélistes. On compte 10 statues (2 grandes et 8 petites) au revers de la porte septentrionale du jubé et l'on en dénombrait autant au revers de la porte méridionale. 7 autres statues parmi lesquelles sainte Cécile surmontent la porte d'accès centrale au choeur tandis que les portes du vestibule donnant accès à la tribune étaient surmontées chacune de 6 petits personnages aujourd'hui disparus. Le tour du choeur porte 33 grandes statues figurant des personnages de l'Ancien Testament auxquels s'ajoutent 4 anges. Le sanctuaire s'anime des figures des 12 apôtres, de la Vierge à l'Enfant, de Jean-Baptiste, de Paul et de deux anges voisins de la Vierge. Il faut encore ajouter 72 anges, Constantin et Charlemagne dominant les portes latérales du choeur et près de 12 personnages qui timbraient la chaire épiscopale.
Dimensions non prises
Louis I d'Amboise (commanditaire)
4e quart 15e siècle ; 4e quart 19e siècle
L'ensemble est commandité par l'évêque Louis Ier d'Amboise et probablement réalisé par les sculpteurs Michel Colombe ou Antoine Le Moiturier dans le dernier quart du 15e siècle. Préservées à l'époque révolutionnaire, certaines oeuvres ont fait l'objet de restaurations au cours du dernier quart du 19e siècle. Certaines restent discrètes, témoins de l'usure des siècles et de l'intervention des hommes. Il faut en premier lieu signaler l'importante couche de poussière qui recouvrait l'ensemble de la statuaire jusqu'au printemps 1996. Cette dernière a beau avoir été nettoyée, il n'en demeure pas moins qu'une pellicule persiste, altérant la limpidité des couleurs. Dans certains cas, il devient quasiment impossible de déterminer la couleur du vêtement ou celle de la peau. Cette altération se remarque, outre sur quelques anges, sur les figures de Michée et Jude. Parmi les dégâts qui touchent la polychromie, il faut souligner les écaillements qui altèrent parfois gravement la couche superficielle du revêtement coloré. Les anges 09, 10, 34 et 65, Judith, Esther, Salomon sont particulièrement touchés. En fait, il n'existe pas une sculpture qui ne présente pas d'écaillements de la couche picturale. A ces dégradations naturelles s'ajoutent des dommages causés par des chocs ou des frottements intempestifs qui, à la différence des précédents ont détruit toute la polychromie mettant à jour le matériau calcaire. Elles prennent le plus souvent la forme de rayures ou d'égratignures sans grande ampleur mais sont malheureusement fréquentes sur l'ensemble de la statuaire. Des chocs plus localisés ont brisé les plis des vêtements, les doigts ou les orteils des personnages quand ils n'ont pas endommagé les visages. Ce sont généralement les phylactères qui ont le plus souffert. La figure de Malachie située près de la porte latérale Nord en est un bel exemple.Plusieurs textes signalent la disparition d'angelots à l'intérieur du choeur. En 1836, le baron Guilhermy compte 36 anges du côté nord et remarque qu'il en manque deux sur le côté méridional dans l'angle en rentrant. En juin 1863, le baron de Rivières confirme l'absence de deux anges sur les soixante quatorze qui surmontent les stalles. Trois clichés format 13 x 18 conservés aux Archives Photographiques des Monuments Historiques montrent que ces anges sont toujours absents au début du XXe siècle. L'examen détaillé de la statuaire a permis de remarquer les restaurations de ces personnages de petites dimensions. Ces copies malhabiles sont les restaurations les plus importantes qui aient été menées sur la statuaire mais les moins dangereuses car aisément identifiables. Ces restaurations touchent également la petite statuaire au revers du jubé puisqu'au moins trois personnages non identifiés sont de la même facture et n'existaient pas sur les clichés du début du siècle. Il faut déplorer que les sources même récentes ne fassent pas mention de ces réparations.
Propriété de l'Etat
1862 : classé au titre immeuble
À signaler
Dossier avec sous-dossier
Statue
IM81001038 ; IM81001039 ; IM81001098
2002
2011
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