Église paroissiale
Sainte-Marie-Madeleine
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
Occitanie ; 46 ; Léobard
Lot
Salviac
2011 B 335
En village
Réduit
Limite 12e siècle 13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 15e siècle (?) ; 1ère moitié 19e siècle
1826
Porte la date
Léobard est mentionné parmi les églises données au chapitre de Cahors vers 930 par l'archidiacre Ingelbert ; la paroisse, dédiée à sainte Marie-Madeleine, était annexe de Payrinhac (Clary, 1986). Pour sa plus grande partie, l'édifice actuel peut dater de la fin du 12e siècle ou du début du 13e siècle. La nef a été surélevée d'un niveau de refuge au 14e ou au 15e siècle : l'absence de tout élément stylistiquement caractéristique de l'après guerre de Cent ans conduit cependant à privilégier la première hypothèse. La date de 1826 inscrite sur la chapelle nord correspond sans doute à une grande campagne de travaux à laquelle il faudrait également attribuer la fermeture du portail ouest et la création d'un nouveau portail au sud, le couvrement de la nef et le projet, non réalisé, d'une seconde chapelle au sud.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille
Tuile mécanique ; tuile plate ; calcaire en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; pignon découvert ; croupe ronde
Tout l'édifice est construit avec le même calcaire, soigneusement équarri en moellons ou en plaquettes et disposé en assises très régulières pour les parties médiévales. En dépit d'une assez grande homogénéité, celles-ci montrent des ruptures d'assises et des traces de reprises qui témoignent de phases successives de construction ou de réparations. Le chevet, dont la corniche est portée par des modillons lisses ou exceptionnellement chargés d'une demi-boule, est constitué d'une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four précédée d'une partie droite couverte d'un berceau brisé ; la fenêtre d'axe, étroite et à arc en plein cintre à l'extérieur, présente un ébrasement à ressaut à l'intérieur, au tracé brisé, et dont le premier rouleau retombe sur des chapiteaux sculptés (les deux autres fenêtres de l'abside étant modernes). L'arc triomphal à double rouleau est également brisé, comme l'arc du portail ouest de la nef, aujourd'hui muré, dont l'angle est souligné par un tore continu sans chapiteau ni imposte. La nef, dépourvue de contreforts ou de pilastres intérieurs, était à l'origine charpentée, avec une toiture à forte pente dont la forme est donnée par les deux pignons est et ouest, percés chacun d'une petite baie à arête vive. La surélévation des deux pignons et les traces d'arrachement que montrent leurs angles sont les seuls vestiges du niveau ajouté à la nef pour servir de refuge. Il semble bien qu'il faille attribuer au début du 19e siècle toutes les modifications qui ont affecté l'église médiévale. La fermeture du portail ouest et la création du portail sud ont peut-être été imposées par la modification du tracé de la route, qui aurait empêché la construction de la chapelle sud dont seul l'arc d'entrée a été réalisé.
Sculpture
Oiseau ; ornement végétal
Les chapiteaux de la fenêtre d'axe de l'abside portent, l'un deux oiseaux buvant dans un vase, l'autre des enroulements de tiges portant des feuilles.
IM46206422 ; IM46206423 ; IM46206424 ; IM46105874 ; IM46105875 ; IM46105876 ; IM46105877 ; IM46105878 ; IM46105879 ; IM46105880 ; IM46105881 ; IM46105882 ; IM46105894 ; IM46105895 ; IM46105896 ; IM46105897 ; IM46105898 ; IM46206421
À signaler
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2011
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47