Église paroissiale Saint-Antoine de Padoue

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Antoine de Padoue

Titre courant

Église paroissiale Saint-Antoine de Padoue

Localisation

Corse ; Corse-du-Sud (2A) ; Rosazia ; Piazza al cuore

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Cruzini-Cinarca

Adresse de l'édifice

Piazza al cuore

Références cadastrales

1852 C 116 ; 1986 AB 102

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 17e siècle (?) ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1831 ; 1842 ; 1853 ; 1942

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par source

Description historique

Edifice, non mentionné en 1587 dans la relation de visite apostolique de Mgr Mascardi, pouvant dater du milieu du 17e siècle. Signalé sur le procès-verbal de la visite pastorale de Mgr Costa du 13 juin 1698, il est alors formé d'une nef éclairée par deux fenêtres. La porte est neuve ainsi que la pierre sacrée (sic). On y célèbre journellement la messe (sic) alors que l'on ne célèbre plus que les jours de fêtes à l'église paroissiale Sainte-Cécile, distante du village de plus d'un "demi-mille" et aujourd'hui disparue (A.D.2A : 5 G 4/1). En janvier 1750 l'évêque de Sagone donne son accord pour ériger une confrérie mixte du Très Saint Rosaire dans l'église Saint-Antoine (A.D.2A : série G non classée). Dès 1825 elle a besoin de réparations aux murs et au toit (A.D.2A : 4 V 6, 4 V 19). Le 30 juin 1831, dans une lettre adressée au préfet, le conseil de fabrique explique que le campanile vient d'être construit et qu'un secours de 200 francs est nécessaire pour subvenir aux frais de réparations de la toiture (A.D.2A : 2 O 262/3). Le 18 août, la préfecture répond qu'elle ne peut accueillir favorablement cette demande (A.D.2A : 2 O 262/2). Le 5 juillet 1840, le maire de Rosazia adresse au préfet une demande de secours pour la construction d'un autel et de la sacristie suivant le devis dressé par Dominique Marchi. En octobre 1841, l'architecte départemental Jean-Baptiste Cotin rectifie le devis. Les travaux, confiés au maître maçon Jean-Baptiste Filippi, doivent prioritairement concerner les réparations à faire à l'église. La sacristie ne sera commencée que "lorsque la commune aura les fonds nécessaires". Le 4 décembre 1843, Cotin informe le préfet que les travaux exécutés sont satisfaisants (A.D.2A : 4 V 19). En 1853 les travaux concernent le toit et le plafond de la nef (sic) qui se sont écroulés sous le poids d'une forte neige au cours de l'hiver. A cette occasion, des particuliers offrent trois pieds de châtaignier pour servir de bois de construction (Archives diocésaines, Etat de la paroisse en 1905). En octobre 1942 la commune signe un traité de gré à gré avec Dino Disperati, entrepreneur à Ajaccio, concernant le renouvellement de la toiture de l'église et la réfection des enduits extérieurs pour la somme de 28390, 30 francs (A.D.2A : 2 O 262/3). La dernière campagne de travaux, dans les années 1980, a notamment consisté en la réfection de la toiture, la démolition de la fausse voûte couvrant la nef et au décrépissage de l'intérieur et de l'extérieur de l'édifice.

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse mécanique

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente ; voûte en berceau ; à lunettes

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice de plan allongé, à chevet plat, formé d'une nef unique à vaisseau couvert d'une charpente en bois apparente et d'un choeur voûté en berceau à lunettes. Elévation antérieure précédée d'un emmarchement de cinq degrés et couronnée d'un fronton aveugle. Un campanile à baie libre cintrée s'appuie sur l'élévation nord. Un linteau en remploi dans un piédroit de la porte principale porte la date 1735.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Référence aux objets conservés

IM2A003067 ; IM2A003064 ; IM2A003066 ; IM2A003061 ; IM2A003068 ; IM2A003069 ; IM2A003063 ; IM2A003062 ; IM2A003070 ; IM2A003072 ; IM2A003071 ; IM2A003085 ; IM2A003073 ; IM2A003060 ; IM2A003065

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Copyright de la notice

© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23