Usine de tabletterie
Usine de tabatières ; usine de pipes
Usine de pipes et tabatières Vincent-Genod ou J. Vincent Fils
Usine de tabletterie dite usine de pipes et de tabatières Vincent-Genod
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; 2 chemin de la Combe du Marais ; 11 rue Carnot
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Saint-Claude
Combe du Marais (chemin de la) 2 ; Carnot (rue) 11
1980 AS 169, 172, 174, 242, 333, 362, 366 à 369, 378, 379
En ville
Bureau ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; magasin industriel ; logement ; logement patronal ; garage ; cellier ; resserre ; cour
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
2e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale
Vers 1898, Henri Vincent-Genod construit, chemin de la Combe du Marais, une maison avec atelier de pipier au rez-de-chaussée. Léon Vincent-Genod l'agrandit en 1909 et édifie en 1912, dans son prolongement, une usine de tabatières. Son fils Jules développe l'affaire, achetant la fabrique de tabatières Camelin vers 1920, la société pipière Verguet-Buffet en 1923 et la tabletterie Comoy-Vincent avant 1930. Son expansion le conduit dès 1927 à transférer une partie des ateliers de sa société J. Vincent Fils dans la cour du 11 rue Carnot (1980 AS 242). Construits dans le dernier quart du 19e siècle par l'entrepreneur Louis Monge, deux corps de bâtiments (qu'il achètera en 1944) abritent ses machines, le rez-de-chaussée de l'aile sud accueillant de 1939 à 1990 l'atelier d'ébauchage de la société Manzini, implantée au 23 rue Carnot. Les pipes (de marque Gardhill) constituent l'essentiel de la production en 1992, les tabatières (dont Vincent-Genod est le dernier fabricant san-claudien) étant passées de mode. Après ébauchage des tabatières au soubassement de l'usine de 1912 (les têtes de pipes étaient ébauchées par Manzini), le montage, la mise en couleur, le polissage et l'expédition s'effectuent rue Carnot. Le rez-de-chaussée surélevé de l'usine de 1912 est, depuis 1972, occupé par l'atelier de Roger Vincent, artisan sculpteur de pipes. La société cesse ses activités en 1993 et le matériel est vendu l'année suivante. 8 ouvriers (5 ébaucheurs et 3 polisseuses) à l'usine vers 1920, une trentaine à une quarantaine de personnes vers 1925, 9 (dont 7 femmes) à l'usine en 1948, 4 en 1992.
Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; enduit
Tuile mécanique ; métal en couverture ; béton en couverture
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage en surcroît
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; noue
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
Énergie électrique ; achetée
Bâtiments chemin de la Combe du Marais : logement patronal à 2 étages carrés, atelier de fabrication (en appentis) à étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé et étage en surcroît (pièce de séchage desservie par un escalier dans oeuvre en charpente), remise à automobile en parpaing de béton couverte d'une terrasse en béton. Bâtiments rue Carnot (en appentis) : aile nord à 2 étages carrés et tuile mécanique, bureau et aile sud à un étage carré, couverture métallique et noue. ; surface du site en m2 : 3 147
IM39001574 ; IM39001576 ; IM39001585 ; IM39001580 ; IM39001572 ; IM39001583 ; IM39001584 ; IM39001581 ; IM39001582 ; IM39001606 ; IM39001579 ; IM39001577 ; IM39001578 ; IM39001575 ; IM39001586 ; IM39001573
Machine de production
Propriété privée
1992
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Poupard Laurent
Dossier individuel