Église paroissiale
Saint-Martin
Église paroissiale Saint-Martin
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Justin
Roquefort
Saint-Martin-de-Noët
2007 C 13
En écart
Croix de cimetière
4e quart 12e siècle (?) ; 14e siècle ; 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
1764 ; 1880
Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date
L'église Saint-Martin n'apparaît dans les sources écrites qu'en 1335, mais un premier édifice avait déjà été bâti à l'époque romane, probablement à l'extrême fin du 12e siècle : il comportait une nef unique prolongée par un chevet plat, ainsi qu'une chapelle au sud, toujours subsistante, qui fut prolongée par la suite vers l'ouest pour former un collatéral. L'ensemble est profondément remanié au 14e siècle : les parties hautes des murs de la nef et du choeur sont reconstruites et une tour-porche monumentale remplace à l'ouest le clocher-mur roman, dont les traces du pignon sont encore visibles sur l'élévation occidentale. Une première campagne de voûtement est réalisée à la même époque. Incendiée par les troupes protestantes de Thoiras en 1569, l'église subit diverses restaurations au tournant des 16e et 17e siècles : les voûtes sont probablement refaites (en préservant peut-être les supports anciens) et deux gros contreforts viennent étayer la tour occidentale. Au 18e siècle, un porche est ajouté à l'ouest (peut-être en 1764, date portée sur une pierre de la façade) et un nouveau presbytère est accolé en 1759 au flanc sud de l'église. De nombreuses campagnes de travaux interviennent au 19e siècle, en particulier la construction d'une grande sacristie dans les années 1880, financée par la vicomtesse de Nouaillan qui récupérait en échange pour son usage privé l'ancienne chapelle seigneuriale gothique (au sud-est du choeur). Un incendie en 1942 a occasionné une réfection complète de l'édifice.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon
Nef de 2 travées prolongée à l'est par un choeur carré légèrement plus étroit, avec mur pignon à l'est auquel est adossée une vaste sacristie rectangulaire (moderne). Accolée à l'angle sud-est du chevet, une pièce carrée, ancienne chapelle sépulcrale des seigneurs du lieu, puis sacristie. Au sud de la nef, un collatéral de 2 travées prolongé par une chapelle carrée (percée d'une fenêtre romane à l'est). Le massif occidental est composé d'une grande tour-clocher raidie par deux épais contreforts, épaulée par une tourelle d'escalier au sud et précédée à l'ouest par un large porche. Les deux vaisseaux, le choeur et la chapelle sud-est sont voûtés de croisées d'ogives. Les parties basses des murs de la nef et du collatéral sont bâties en moyen appareil calcaire régulier, les parties hautes, à partir du bas des fenêtres, en calcaire coquillier ; la chapelle sud-est, la sacristie et le porche sont en moellon calcaire enduit. La nef et le chevet sont couverts d'un même toit à longs pans, le porche et la sacristie de toits en appentis, le clocher d'un toit en pavillon.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
1995/12/11 : inscrit MH
Arrêté de protection : église, ainsi que le mur de clôture fortifié de l'ancien cimetière qui lui est attenant (cad. C 14).
IM40002671 ; IM40002660 ; IM40002669 ; IM40002666 ; IM40002659 ; IM40002661 ; IM40002673 ; IM40002658 ; IM40002663 ; IM40002668 ; IM40002670 ; IM40002672 ; IM40002662 ; IM40002664 ; IM40002667 ; IM40002674 ; IM40002665
À signaler
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37