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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Luperc

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Luperc

Titre courant

Église paroissiale Saint-Luperc

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Rimbez-et-Baudiets

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gabarret

Références cadastrales

2007 B 162

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 12e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1851

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; porte la date

Auteur de l'édifice

Description historique

La plus ancienne mention de l'église et du village de Rimbez date de 1321, mais l'édifice est bien antérieur. Bâti une première fois au début du 12e siècle (quelques vestiges en subsistent dans le mur nord de la nef selon J. Cabanot) , il est totalement reconstruit dans la seconde moitié du même siècle, époque à laquelle remontent la nef et le choeur actuels. Dans le même temps ou quelques décennies plus tard, une chapelle carrée est érigée au sud du vaisseau. Allongée de deux travées orientales et voûtée d'ogives au 15e siècle ou au début du 16e, elle constitue aujourd'hui une partie du collatéral méridional qui flanque le choeur et la nef. Le massif occidental, avec le clocher-mur fortifié, sa tourelle d'escalier et le porche ou vestibule, est construit probablement au 14e ou au 15e siècle, durant les troubles de la guerre de Cent Ans. En 1546, le procès-verbal d'une enquête menée auprès des fabriques décrit l'église "bien bastie de ses murailles, voultée sur le mur (choeur ?) et le demeurant bien couvert [...], avec son beau clocher et ses cloches, une chapelle à l'un costé bien couverte, le cimetière bien fermé, en tel ordre que pour le présent n'est besoing ny nécessaire y faire aulcune réparation". En 1569, le sac de l'édifice par les troupes protestantes de Montgomery entraîne quelques dommages ; l'hypothèse, parfois émise, de la ruine de la voûte de la nef semble toutefois erronée, celle-ci ayant apparemment été toujours couverte d'un lambris, comme l'indique l'absence de tout support. La dernière campagne de travaux notable a lieu au 17e siècle avec la construction, contre le flanc sud et au-dessus du vaisseau, d'une maison à trois niveaux destinée à servir de presbytère. Les siècles suivants n'apporteront que des modifications mineures, comme le percement ou l'élargissement des fenêtres au 18e siècle (?) et la réfection de la croisée d'ogives orientale du collatéral sud en 1851 (date portée sur la clef de voûte). Des fouilles pratiquées dans les années 1970 au rez-de-chaussée de l'ancien presbytère ont amené la découverte de plusieurs sarcophages et matériel funéraire de l'époque médiévale.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

2 vaisseaux

Typologie du couvrement

Lambris de couvrement ; voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

La façade occidentale est constituée d'un clocher-mur raidi par d'épais contreforts, ouvrant sur l'intérieur par une porte en arc surbaissé ornée d'une accolade ; le pignon triangulaire est percé de trois baies campanaires, dont deux jumelées en plein cintre (flanquées de colonnettes engagées) surmontées d'une troisième en arc brisé ; une série de corbeaux marque l'emplacement de la galerie de bois qui y donnait accès, supprimée dans les années 1970. La nef, unique à l'origine, est précédée d'un vestibule barlong et couverte d'un lambris en bois. Dans son prolongement, un choeur au plan légèrement trapézoïdal, fermé par un chevet plat, est couvert d'un berceau brisé et épaulé d'une sacristie au nord. Au sud, un collatéral de trois travées voûté d'ogives ouvre sur la dernière travée de la nef et sur le choeur par trois arcades en plein cintre. Le prolongeant à l'ouest, une maison (ancien presbytère) est adossée au flanc sud du vaisseau, dont elle dissimule entièrement l'élévation ainsi que l'ancien portail roman, entrée primitive de l'église ; les deux niveaux supérieurs de la maison s'étendent en outre au-dessus du vaisseau de l'église. L'édifice est construit dans un bel appareil régulier, à l'exception de ses parties les plus récentes, le clocher-mur, la sacristie et les deux travées orientales du collatéral sud, bâtis en moellon calcaire mêlé de brique.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy)

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

2002/07/25 : inscrit MH

Référence aux objets conservés

IM40003102 ; IM40003105 ; IM40003109 ; IM40003107 ; IM40003113 ; IM40003110 ; IM40003099 ; IM40003108 ; IM40003111 ; IM40003115 ; IM40003116 ; IM40003100 ; IM40003101 ; IM40003103 ; IM40003114 ; IM40003106 ; IM40003104 ; IM40003112

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37