Église paroissiale
Saint-Martin
Église paroissiale Saint-Martin
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Horsarrieu
Hagetmau
2007 B 354
En village
Limite 15e siècle 16e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
1841 ; 1865
Daté par travaux historiques ; daté par source
Le vocable de Saint-Martin incite à placer la fondation de la paroisse d'Horsarrieu à une époque assez reculée, peut-être dès le 9e ou le 10e siècle. L'ancienne église était située au centre de la paroisse, entourée d'un cimetière (qui existe toujours) ; elle demeura paroissiale jusqu'à sa démolition en 1871. L'église actuelle, sans doute fondée au 13e ou au 14e siècle sous le patronage de saint Blaise, était originellement la chapelle du château voisin. Il n'en subsiste qu'une partie du choeur, notamment le mur sud avec ses deux portes en plein cintre (murées en 1950). Presque totalement détruit pendant la guerre de Cent Ans, l'édifice est reconstruit au tournant des 15e et 16e siècles. De cette campagne datent la nef principale (longtemps unique) , la plus grande partie du chevet et le massif occidental avec son clocher-tour et son portail flamboyant. L'église à peine rebâtie est incendiée en 1569 par des troupes protestantes : les voûtes du choeur et de la travée sous clocher s'effondrent alors. Sommairement réparé aux 17e et 18e siècles, transformé en temple de la Raison le 10 prairial an II (29 mai 1794) , l'édifice, dans un état alarmant, est l'objet de plusieurs campagnes de restauration et d'agrandissement à partir de la monarchie de Juillet. La voûte du choeur est rétablie en 1841 en style néo-flamboyant. En 1865-1866, un collatéral est ajouté au nord de la nef par l'entrepreneur Duvignau (peut-être Eugène Duvignau, futur bâtisseur de l'église Sainte-Madeleine d'Hagetmau ?) sur des plans établis par l'architecte Dupouy dès 1862. Des travaux complémentaires sont exécutés par le maçon de Doazit Lucien Capdeviolle en 1867 (construction de la niche axiale du choeur) et 1877-1878 (rétablissement de la voûte et des contreforts orientaux du clocher, construction d'une tribune occidentale et d'un tambour). En 1871, l'édifice devient paroissial en remplacement de l'ancienne église détruite Saint-Martin-le-Bas et adopte son vocable. Enfin, les voûtes des deux vaisseaux reçoivent des peintures décoratives, une première fois sous le ministère du curé Sens (1870-1879) , puis à nouveau en 1880 par le peintre Labedan, de Saint-Mont (Gers). Une réfection partielle des voûtes est menée en 1951, à la suite de la dévastation de l'église par la foudre en décembre 1947. En 1950, la sacristie sud est démolie pour laisser place à une ruelle, et une nouvelle érigée au nord du choeur. En 1981, une rénovation intérieure, par l'architecte Cheynel et l'entrepreneur Jean Farthouat, entraîne le décapage des voûtes, le crépissage des murs et la pose d'un pavement en pierre de Bidache.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; brique ; enduit partiel
Tuile creuse ; ardoise
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit en pavillon ; pignon découvert
L'édifice est composé d'une nef principale de cinq travées inégales, prolongée à l'est par un choeur rectangulaire de même largeur. Au nord, un collatéral moderne ouvre sur la nef par des arcades en tiers-point. Les deux vaisseaux sont couverts de voûtes d'ogives, en pierre avec liernes dans la nef et le choeur, en brique plate enduite dans le collatéral. Une sacristie et son annexe moderne prolongent le collatéral à l'est. Le massif occidental est composé d'un clocher-tour massif, flanqué sur l'angle nord-ouest d'une tourelle d'escalier rectangulaire placée à 45°, l'un et l'autre coiffés de toits en pavillon d'ardoise. L'édifice est bâti en moellon calcaire, à l'exception de la tourelle d'escalier, en bel appareil calcaire. L'ensemble des élévations est raidi par des contreforts appareillés. Le mur oriental du chevet et le massif occidental ont été désenduits.
Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Restauré
1939/12/12 : inscrit MH
IM40003517 ; IM40003533 ; IM40003539 ; IM40003538 ; IM40003531 ; IM40003516 ; IM40003524 ; IM40003523 ; IM40003526 ; IM40003529 ; IM40003535 ; IM40003514 ; IM40003518 ; IM40003527 ; IM40003528 ; IM40003537 ; IM40003519 ; IM40003530 ; IM40003521 ; IM40003525 ; IM40003534 ; IM40003515 ; IM40003520 ; IM40003532 ; IM40003536 ; IM40003522
À signaler
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37