Église paroissiale
Saint-Jacques
Église paroissiale Saint-Jacques
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Lérigneux
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Montbrison
Bourg (le)
1809 A 397 ; 1987 AL 19
En village
16e siècle ; 2e quart 19e siècle
1830
Daté par source
Attribution par source
La paroisse de Lérigneux est mentionnée en 1225 ; elle est supprimée après la Révolution, et n'est pas rétablie au Concordat : elle dépend alors de la paroisse de Roche. La paroisse de Lérigneux ne retrouve son existence autonome qu'en 1820. En 1830, l'église, édifice datable du 16e siècle et remaniée par la suite, est en mauvais état, humide et trop petite pour la population. Un projet de reconstruction partielle est établi par l'architecte Haour, qui semble avoir été exécuté quelques années plus tard (1834-1836). La partie occidentale de l'édifice est conservée : le clocher, construit sur le modèle de celui de la collégiale de Montbrison, et la partie basse des murs des anciennes chapelles latérales. On observe en particulier, dans le collatéral nord, les anciens supports engagés dans le mur, conservés jusqu'à une hauteur de 2, 50 m environ : une pile à base moulurée à tore en retour du clocher sur le mur ouest, une colonnette dans l'angle nord-ouest et une colonne à l'aplomb de la retombée du doubleau de cette travée, ces deux dernières ayant des bases à tores et motif de cannelures. Le reste de l'édifice est reconstruit sur un plan régulier, en réutilisant partiellement les matériaux de l'ancienne église. Le premier plan de reconstruction prévoyait de réutiliser une part plus importante des murs et supports existants, ce qui semble avoir été ensuite abandonné, et représente pas les contreforts ajoutés à l'aplomb des doubleaux. Le clocher est réparé en 1883. La fabrique fait faire au 20e siècle des travaux d'embellissement : en 1929, suppression du tuyau du poêle qui traversait la façade occidentale, en 1949, suppression de l'ancien cimetière et de son mur d'enceinte, et création des escaliers devant les portes du clocher. Enfin 1969-1970, une grosse campagne de travaux a lieu sur l'ensemble des toitures, les murs du clocher et de l'abside et les voûtes de la nef. C'est certainement lors de ces travaux que le décor intérieur de l'édifice, en particulier la peinture du cul-de-four de l'abside et le lambris situé au-dessous, ont disparu, de même que la statue de la Vierge placée contre la façade occidentale sur une sorte de poutre de gloire en métal ajouré, avec l'inscription AVE MARIA SPES NOSTRA.
Granite ; moellon ; moyen appareil
Tuile creuse
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'arêtes ; cul-de-four ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe ronde ; appentis
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
L'église forme un rectangle divisé en trois vaisseaux, une nef flanquée de collatéraux plus étroits, de trois travées. La nef est prolongée à l'est par une abside semi-circulaire dans l'axe de laquelle est construite une sacristie de plan carré. A l'ouest le clocher forme une travée d'avant-nef, avec un portail ouvert à l'ouest et une porte latérale au sud. En demi-hors-oeuvre dans le mur nord est logé l'escalier d'accès au clocher, en vis, qui fait saillie à la fois du côté extérieur, dans un massif demi-hexagonal, et vers l'intérieur, en arrondi au-dessus de sa porte d'accès. L'édifice est construit en moellon de granite ; le clocher est en partie en pierre de taille : façade ouest, contreforts, ensemble du dernier niveau, partie du premier niveau côté nord. Le portail a un linteau en arc déprimé surmonté d'un arc en accolade reposant sur des colonnettes, le tout abrité par un bandeau mouluré formant une accolade puis des retours à angle droit. L'étage des cloches est ouvert de fenêtres géminées en arc brisé, séparées par des pilastres surmontés de pinacles à crochets, et avec une gargouille en forme de protomé d'animal au-dessous du pilastre central. Les contreforts s'achèvent en bâtière, avec une croix de section octogonale pour ceux de la façade occidentale et un fleuron cruciforme pour ceux des façades latérales. Le toit en demi pyramide de l'escalier et surmonté d'un pinacle avec un écusson armorié à la base (armes des Bourbons). L'intérieur est voûté d'arêtes avec arcs doubleaux en plein cintre reposant sur des piliers de plan carré, sans dosserets contre les murs latéraux. La travée sous le clocher est voûtée d'ogives, avec une clef de voûte sculptée. L'abside est voûtée en cul-de-four. Une porte axiale permet de passer de l'abside dans la sacristie. Les fenêtres sont à une lancette en plein cintre. Les toitures sont en tuile creuse, à longs pans (nef et collatéraux) , en croupe ronde (abside) , en appentis (sacristie) ou en pavillon (clocher).
Sculpture
Armoiries
Armoiries sculptées sur la clef de voûte sous le clocher : armoiries du duc de Bourbon (à trois fleurs de lys, cotice en brisure) , entourrées d'une torsade, dans un quadrilobe à redents. Les mêmes armoiries sont représentées au sommet de l'escalier du clocher. Selon la documentation (Saint-Pulgent) , les armoiries des Damas (une croix ancrée) étaient peintes au sommet de la voûte de la première travée du collatéral nord : non vues.
IM42002017 ; IM42002019 ; IM42002000 ; IM42002012 ; IM42002020 ; IM42001999 ; IM42001998 ; IM42002015 ; IM42002016 ; IM42002022 ; IM42002104 ; IM42002013 ; IM42002021 ; IM42002014 ; IM42002023 ; IM42001997 ; IM42002011 ; IM42002018
Propriété de la commune
2005
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
2010
Guibaud Caroline
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88