Cathédrale
Notre-Dame-de-la-Sède
Cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède
Occitanie ; 65 ; Tarbes ; Général-de-Gaulle (place)
Hautes-Pyrénées
Général-de-Gaulle (place)
2010 BH 01 234
En ville
Cloître ; chapelle ; salle capitulaire
2e moitié 12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle (?) ; 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle
Iharce, Salvat II d' (commanditaire) ; Cambout, Anne François Guillaume du (commanditaire)
La cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède fut construite durant la deuxième moitié du 12e siècle, sur les ruines de la précédente. Elle est composée d'une nef unique courte, s'ouvrant sur un large transept saillant, se terminant par une abside et deux absidioles voûtées en cul-de-four. La tour lanterne octogonale daterait de la fin du 13e siècle ou du 14e siècle. Au 15e siècle, suite à l'incendie de 1460, trois chapelles ont été construites, deux contre le mur nord de la nef et le transept, et une dans le prolongement de la sacristie et de la salle capitualire au sud. Cette dernière, dite de Saint-Jacques, de par son style ne peut pas être associée aux deux autres chapelles. Elle n'a été reliée par la salle du trésor à la salle capitulaire qu'en 1860. Egalement au 15e siècle, une porte a été percée sur la façade nord du transept tandis qu'une tour d'escalier dans l'angle ouest de ce transept nord était construite. Pendant les guerres de Religion, au 16e siècle, l'abside principale ainsi que les absidioles de la cathédrale furent fortifiées et surélevées. Au 17e siècle, sous l'épiscopat de Salvat II d'Iharce, une campagne de restauration a vraisemblablement eu lieu, comme en témoignent un contrat signé par l'évêque et Michel Gilles, maître maçon, pour "crépir, enduire et blanchir toutes les voûtes et murailles de l'église", ainsi que les armoiries de Salvat II d'Iharce sculptées sur la clé de voûte de la première travée de la nef. Au 18e siècle, Monseigneur Anne-François Guillaume du Cambout, évêque de Tarbes, est à l'origine du réaménagement intérieur de la cathédrale ainsi que de l'allongement de la nef par la création d'un narthex. La porte percée au 15e siècle est murée, et une nouvelle porte centrée sur cette même façade nord du transept est aménagée. En 1803, le préfet Chazal ordonne la démolition du cloître situé au sud de la cathédrale. En 1815, le Conseil Général décide d'ériger un monument commémoratif à la gloire de Louis XVI, construisant la chapelle Saint-Louis à l'angle sud du transept et de la nef. Vers 1843, le peintre Pedoya réalisa le décor peint de la croisée du transept. En 1861, l'abbé Goussard se voit confiée la confection des vitraux pour l'abside. En 1892, l'architecte diocésain Fitte demande la suppression des enduits extérieurs qui tombaient par plaques. Il propose également l'arasement des surélévations des absides, réalisées pendant les guerres de Religion. Entre 1935 et 1939, Henri borde (1888-1958) réalise le décor des voûtes de la nef et du bras nord du transept. En 1959, la décision a été prise de démolir la chapelle expiatoire Saint-Louis car inesthétique et inutilisée depuis le milieu du 20e siècle. La découverte du pilier nord-est du cloître a alors entraîné la restauration d'une travée d'angle et la restitution de quelques arcades.
Brique ; appareil à assises alternées ; appareil en damier ; brique et pierre à assises alternées ; brique et pierre en damier ; galet
Ardoise
Plan en croix latine
1 vaisseau
Cul-de-four ; voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives
La cathédrale, de plan en croix latine, se compose d'un imposant narthex moderne, d'une nef à deux travées voûtées d'ogives, d'un transept et d'une abside flanquée de deux absidioles, toutes trois voûtées en cul-de-four. Les deux bras du transept sont voûtés en berceau brisé. La croisée du transept est surmontée d'une tour lanterne octogonale sur trompes. Les deux chapelles communicantes adossées au mur nord de la nef, auxquelles on accède par le bras nord du transept, sont voûtées d'ogives. La sacristie prolonge le bras sud du transept et est composée aujourd'hui de trois pièces. La deuxième, anciennement salle capitulaire, est composée de deux vaisseaux de trois travées voûtées d'ogives. Le trésor de la cathédrale occupe la troisième salle. Cette dernière donne accès à une chapelle orientée avec une travée voûtée d'ogives et une abside voûtée d'ogives à six quartiers. La silhouette générale de l'église est singularisée par la façade occidentale classique, qui s'élève sur deux niveaux, dont le deuxième est rythmé par trois fausses baies en plein cintre, résultant d'une campagne de construction du 18e siècle. Les façades nues, laissent apparaître les différents appareils brique et pierre (galets) alternés en damier ou en assises.
Peinture ; vitrail
Restauré
1906/10/30 : classé MH
IM65001376 ; IM65001377 ; IM65001378 ; IM65001379 ; IM65001380 ; IM65001510 ; IM65001515 ; IM65001516 ; IM65001517 ; IM65001518
À signaler
Propriété de l'Etat
2010
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
2010
Fourcayran Marion
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47