Prieuré
De bénédictins
Saint-Thomas
Église paroissiale
Prieuré de bénédictins dit Saint-Thomas
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; La Flèche ; place Henri-IV
Flèche (La)
Henri-IV (place)
1823 B 170 ; 1984 AK 336
En ville
Cimetière
1er quart 12e siècle ; 12e siècle (?) ; 13e siècle (?) ; 15e siècle (?) ; 16e siècle (?) ; 17e siècle (?) ; 17e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
2e quart 19e siècle
Le prieuré Saint-Thomas fut fondé en 1109 par le comte Hélie de La Flèche et donné à l'abbaye bénédictine Saint-Aubin d'Angers. L'église était desservie par le clergé séculier de la paroisse primitive Saint-Ouen, qui a progressivement supplanté les moines. Un logis prioral (qui fut intégré à l'hôtel-Dieu au XVIIe siècle, puis détruit) et un presbytère (également détruit) furent élevés à proximité de l'église. Les parties anciennes de l'église qui sont conservées : abside axiale, piliers de la croisée, tour, datent de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Les chapelles latérales de la nef ont été construites probablement entre le XVe et le XVIIe siècles. La chapelle Saint-Anne, probablement au sud de la nef, non loin du transept, fut reconstruite en 1626 à la place de la chapelle Saint-Laurent. Deux autres chapelles méridionales furent construites en 1684. Le bas-côté méridional fut reconstruit en 1839 par l'architecte du Génie Urbain Lemoine. En 1840, celui-ci a également reconstruit la chapelle du Sacré-Coeur dont il a élaboré le décor (étudié) , à la place de la chapelle de la Communion, élevée au XVIIe siècle à l'ouest du bras du transept. En 1857, Lemoine prolongea d'une demie travée à l'ouest la nef et les deux bas-côté, ce qui a impliqué la construction d'une nouvelle façade occidentale. Le choeur fut restauré et augmenté en 1860 par l'architecte Paul Lemesle. De l'abside axiale primitive, il n'a conservé que le plan et remployé quelques vestiges : fragments de nervures et deux statues colonnes (étudiées). L'abside fut flanquée de deux absidioles. La flèche en charpente qui avait été abattue par un ouragan en 1725, fut reconstruite par Lemesle en pierre de taille en 1862, sur la tour dont la partie supérieure a été refaite, également en pierre de taille. La nef et les bas-côtés furent remaniés à partir de la même année par Lemesle, puis par son successeur, l'architecte Ernest Rodier, qui a également dessiné le portail du transept nord dont le décor fut confié au sculpteur A. Pranazzi en 1874. La même année, plusieurs clefs de voûtes furent décorées par le peintre manceau Louis Renouard. A l'ouest de la nef, la tribune fut construite vers cette époque. L'église ainsi rénovée fut consacrée en 1873. En 1888, le clocher fut consolidé au moyen de chaînes métalliques par le fondeur manceau Amédée Bollée. Autour du choeur, se trouvait un cimetière que l'on a utilisé jusqu'au XVIIIe siècle, bien que lui fut substitué, dès le XVe siècle, un cimetière plus vaste à l'entrée ouest de la ville.
Calcaire ; pierre de taille ; grès ; silex ; appareil mixte ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel
Ardoise
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; flèche polygonale ; noue
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente
Le type de couvrement est une fausse voute.
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1992
© Inventaire général
1997
Le Boeuf François
Dossier individuel