Moulin à blé ; minoterie
Dit Moulin Touron, puis Moulin Martin
Moulin à blé ; minoterie
Occitanie ; Tarn (81) ; Labarthe-Bleys
Tarn
Cordes
Moulin-Martin (le)
1810 A1 5 ; 1996 C1 98
Isolé
Barrage ; canal ; bâtiment d'eau ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; hangar ; remise ; logement patronal
18e siècle (?) ; 2e moitié 20e siècle
1811
Porte la date ; daté par source ; daté par tradition orale
Moulin à blé mentionné déjà au XVIIIe siècle sous le nom de moulin touron sur la carte de Cassini, mais il est vraisemblablement plus ancien. Il prend l'appellation au XIXe siècle de moulin Martin ; la date de 1811 et les initiales A.F.C. portées sur la clé de la porte, entre la remise et le moulin, correspondent sans doute à des transformations du moulin. Il est acheté par Alfred Henri Olivier en 1923 qui le transforme en minoterie en 1934. En 1954, un étage est rajouté et tout le matériel est renouvelé. La minoterie possède alors un contingent de 4731 quintaux d'écrasement de blé. Au début des années 1970, un bâtiment en appentis sur pilotis est construit pour stocker la farine en sac en bordure de la chaussée. De 1972 à 1990, la minoterie écrase 7 à 8000 quintaux de blé par an. Fermeture de la minoterie en 1995. En 1922, quand Olivier la reprend, elle possède 5 bâtiments d'eau et 3 couples de meule en activité fonctionnant à l'énergie hydraulique classique compensée en période d'étiage par un moteur d'appoint à gaz pauvre anglais de la marque Stockport Union, de 25 Ch du début du siècle. Il est remplacé en 1948 par un moteur diesel système Crossley de Manchester. En 1957ou 1958, on installe une turbine Francis de 45 Ch et enfin en 1988, on ajoute un moteur diesel anglais de la marque Blackstone de 45 Ch, plus moderne, qui remplace le Crossley. L'ensemble de l'équipement de 1954 constitué d'achats de machines plus anciennes reste en place : 1 Plansichter à 4 caisses Lafon (tours), 5 machines à cylindres, 3 Lafon (tours), 1 Teisset Rose Brault (Poissy Paris chartres), 1 Cesbron fils et gendres (Angers) et 1 machine à nettoyer. Il ne subsiste plus aujourd'hui qu'un seul couple de meule en place. La minoterie est également équipée d'une scie à bois. Deux personnes travaillent de 1950 à 1995.
Pierre ; ciment
Tuile plate mécanique ; tuile creuse ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
Plan régulier en L
1 étage carré ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; appentis ; croupe
Énergie hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; moteur thermique à combustion interne
L'ensemble des bâtiments est de plan en L. La minoterie à toit à longs pans de tuile plate mécanique, à pignon couvert est construite en pierre jusqu'au premier étage, le deuxième étage est en parpaing de béton. Le magasin industriel s'appuyant sur la minoterie côté chaussée est construit en appentis, couvert de ciment amiante construit en parpaing de béton, sur pilotis en béton armé. Le bâtiment abritant la remise et l'écurie au rez-de-chausssée, le logement patronal et la grange à l'étage est construit en pierre. Il comprend un étage de comble couvert de tuile creuse avec toit à longs pans à pignon couvert et une croupe. Cette toiture a été remaniée lors de la surélévation de la minoterie. Le hangar adossé au logement patronal est construit de piliers de pierre avec toit en appentis recouvert de tuile creuse et de tôle ondulé.
Désaffecté
IM81000017 ; IM81000018 ; IM81000019 ; IM81000020 ; IM81000021 ; IM81000022 ; IM81000023 ; IM81000024 ; IM81000025 ; IM81000026 ; IM81000027 ; IM81000028
À signaler
Machine de production (étudiée dans la base Palissy) ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
1992
(c) Inventaire général Région Occitanie
2013
Bonhôte Jérôme
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47