Église paroissiale
Saint-Martin
Église paroissiale Saint-Martin
Occitanie ; 82 ; Réalville
Quercy Caussadais ouest
Camp de l'église
1830 C 432 ; 2007 ZN 15
Isolé
3e quart 19e siècle
1865 ; 1891 ; 1892 ; 1945
Daté par source ; porte la date
Attribué par source ; signature
Chalret du Rieu (donateur) ; Joseph Quercy (donateur)
L'actuelle église Saint-Martin est une reconstruction de 1865. Lors des travaux dirigés par l'architecte Didier Rey, l'église antérieure est entièrement englobée dans la nouvelle construction. Un clocher-porche est ajouté à l'est et le sanctuaire est agrandi à l'ouest. L'église est connue grâce à plusieurs plans et devis descriptifs réalisés entre 1859 et 1862. Les travaux exécutés par les entrepreneurs Hubert Ballataud puis Arnaud Souladié, à partir de 1864, sont complètement achevés le 16 décembre 1865. Les deux chapelles latérales ainsi que la sacristie ont été construites ultérieurement, faute de ressource. La chapelle sud, dédiée à Saint-Joseph, est vraisemblablement construite en 1891, comme l'indique le vitrail donné par Joseph Quercy et réalisé par le maître verrier Pierre-Gustave Dagrant. La chapelle nord, dédiée à la Vierge, a probablement été construite en 1892, comme l'indique le vitrail en place grâce à la générosité de Madame Chalret du Rieu. L'église est peinte en 1945 par René Gaillard-Lala qui signe et date son oeuvre sur le mur nord de la dernière travée. A droite du portail d'entrée, une plaque commémorative relève les noms de 18 habitants de la paroisse de Saint-Martin, morts pour la France lors de la première guerre mondiale avec la mention " Honneur aux enfants de Saint-Martin morts pour la France 1914-1919 R.I.P".
Brique ; enduit ; calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; brique en couverture
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale
Escalier intérieur : échelle, en charpente ; escalier de distribution extérieur : échelle, en charpente métallique
L'église est isolée sur la pente des premiers coteaux, en bordure de la vallée de la Lère. Le cimetière est contigu au nord et à l'ouest. L'entrée s'effectue par un porche hors-oeuvre adossé sur l'élévation est. L'église n'est pas orientée. Elle présente un plan en croix latine avec deux chapelles latérales formant faux-transept et un choeur polygonal. La nef à quatre travées, les chapelles nord et sud et le choeur sont voûtés d'ogives. Dans la chapelle Saint-Joseph, deux portes dissimulées par le décor peint permettent d'accéder à une pièce annexe servant de remise ainsi que de passage pour accéder à la chaire, placée sur le mur sud de la deuxième travée. La nef, majoritairement construite en brique se prolonge en un chevet à trois pans construit en moellons de calcaire. Les murs portent un enduit à la chaux. Le chevet est ajouré par trois grandes baies à arc brisé aux encadrements en pierre de taille calcaire. Les autres baies à arc brisé de la nef et des chapelles latérales ont des encadrements en brique. Le clocher-porche est entièrement construit en brique mis à part la base des quatre piliers polygonaux, les oculi et quelques éléments de décor en pierre de taille calcaire. On accède à la flèche hexagonale en brique servant de chambre de cloche par deux échelles, dont la première en bois monte à plus de 4,50 mètres. La flèche est couverte d'un toit en pavillon maçonné en brique. Le toit à longs pans de la nef et la croupe polygonale sur le chevet sont couverts en tuile creuse.
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Colonne ; rinceau ; ove ; feuillage ; animal fantastique ; ciboire ; symbole christique ; fleur de lys ; MA ; lys ; armoiries
L'intérieur de l'église est particulièrement orné. Un important décor architecturé en trompe l'oeil est peint par René Gaillard-Lala sur les murs de la nef et du choeur. Les peintures imitent un appareil en pierre de taille, une maçonnerie de briques, des frises d'oves, des colonnes et chapiteaux formant des arcatures aveugles en arc brisé ou trilobée autour des encadrements des fenêtres hautes ou autour du chemin de croix. Le décor des voûtes est essentiellement constitué de rinceaux et de feuillages dans lesquels sont mêlés des animaux fantastiques et des ciboires. Sur les voûtes de la nef, des cartouches peints abritent les armoiries des évêques de Montauban, alors que dans le choeur, ces mêmes cartouches sont ornés de symboles christiques. La chapelle nord dédiée à la Vierge présente un décor répétant deux motifs : le symbole marial M.A. et une fleur de lys. Celui de la chapelle Saint-Joseph suit le même principe avec le monogramme S.J. et un lys (entier). Les vitraux de Pierre-Gustave Dagrant présentent des scènes chrétiennes placées dans des décors architecturés ainsi que des motifs géométriques et végétaux. Sur les vitraux du choeur et de la chapelle de la Vierge se trouvent les armes de la famille qui habitait le château de Granès. Armoiries identifiées de la famille Chalret du Rieu : d'azur à trois faces ondées d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleur de lys d'or ; casque de chevalier.
Église clocher-porche avec flèche en maçonnerie
IM82002847 ; IM82002848 ; IM82002850 ; IM82002851 ; IM82002852 ; IM82002853 ; IM82002854 ; IM82002855 ; IM82002856 ; IM82002858 ; IM82002860 ; IM82002861 ; IM82002863
Propriété de la commune
2011
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2011
Stadnicki Carole
Dossier avec sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47