Ensemble de transformation des métaux ; ensemble de petite métallurgie
Viellard-Migeon et Cie
Ensemble de transformation des métaux et de petite métallurgie Viellard-Migeon et Cie
Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Grandvillars
Anciennement région de : Franche-Comté
Grandvillars
Allaine (dérivation de l')
Logement
2e moitié 17e siècle (détruit) ; 4e quart 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; porte la date
L'ensemble de transformation des métaux et de petite métallurgie Viellard-Migeon et Cie s'est constitué à partir de deux établissements métallurgiques, une forge fondée à Grandvilllars à la fin du 17e siècle par Gaspard Barbaud, et une tréfilerie établie à Méziré au début du 18e siècle par Pierre de la Basinière. Jean-Baptiste Migeon et Juvénal Viellard fondent en 1856 la société en commandite Viellard-Migeon et Cie et poursuivent, à l'instar de l'industriel voisin Frédéric Japy, une spécialisation amorcée au début du 19e siècle dans le domaine de la visserie-boulonnerie. Le château de Grandvillars, édifié vers 1790 par l'architecte Jean-Baptiste Kléber, est acquis et converti dès 1828 en fabrique de vis à bois ; il en va de même pour le moulin de Grandvillars converti en tréfilerie. En même temps, la société engage une politique d'acquisitions foncières (domaines agricoles, bois, étangs, prés). Un autre atelier de vis à bois, établi en 1844 dans le moulin de Morvillars, laisse place en 1905-1906 à une nouvelle usine qui se spécialise rapidement dans la fabrication d'hameçons. Outre ses cinq unités de production, la société Viellard-Migeon et Cie s'est constituée un important patrimoine immobilier, dont on peut dénombrer actuellement huit demeures d'industriel, six cités ouvrières, cinq écoles, deux fermes et une salle de spectacle. 130 ouvriers en 1812, 1250 personnes en 1870, 1000 en 1935, 600 en 1960. Existence d'un fonds d'archives privées.
Propriété publique ; propriété privée
2000
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2000
Favereaux Raphaël
Dossier avec sous-dossier