Peinture
Ensemble de 3 portraits de prélats
Occitanie ; 65 ; Saint-Sever-de-Rustan ; ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
65397
Ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
IA65010327
En village
Église ; mur nord de la chapelle nord
Peinture
Bois (en plusieurs éléments) : taillé, ciré ; toile (support) ; peinture à l'huile
Ces trois portraits sont accrochés au murd septentrional de la chapelle nord. Il s'agit de trois toiles peintes à l'huile encadré par des baguettes de bois ciré. Les personnages sont représentés en buste avec une inscription en partie basse de la toile.
Évêque ; cardinal ; capucin
H = 109 cm ; la = 88 cm
Oeuvre restaurée
18e siècle
L'origine de ces œuvres reste énigmatique. Les personnages peints sont présentés localement comme des hôtes illustres ayant fréquenté l'abbaye et envoyé leur portrait en remerciement de l’accueil des moines. Les archives ne gardent nulle trace de leur supposé passage à Saint-Sever. Par ailleurs les trois toiles conservées ainsi qu’une quatrième, disparue, représentent toutes des capucins. Ne proviendraient-elles pas, dès lors, d'un couvent de ces religieux où elles auraient pu appartenir à une galerie des portraits des dignitaires de l’ordre ? On sait par les archives révolutionnaires que la chaire des Capucins de Tarbes a été attribuée en 1793 à l’église de Saint-Sever, sans pouvoir affirmer que son déplacement a bien eu lieu. Ces toiles auraient-elles pu faire partie d’un transfert de mobilier des capucins tarbais même si on saisit mal l’intérêt pour une communauté de récupérer ce type de mobilier plus décoratif qu’usuel ? Les clichés de l'église figurant dans l'ouvrage de l'abbé Péman montrent dans les années 1940 un accrochage de ces toiles au-dessus des lambris des stalles du chœur. L'ensemble comprenait alors deux éléments aujourd'hui disparus : un portrait du moine capucin François-Marie Casini et une " Vierge à la rose". Le portrait du capucin présentait, comme les trois autres, une inscription à sa base : EM[INENTISSU]MUS FRANCISCUS MARIA CASINI CAPUCINUS SACRA PUPURA INSIGNITUS A CLEMENTE XI 1712 [L’éminentissime François-Marie Casini, capucin, élevé à la pourpre sacrée par Clément XI en 1712]. Dans les années 1980 ces trois œuvres ont été retrouvées par le maire et la conservatrice des antiquités et objets d'art dans la petite pièce située à l'angle nord-ouest du cloître. Ces œuvres ont été inscrites Monument historique au titre des objets par arrêté du 17 décembre 1986. Cet ensemble de toile a été restauré en 1988-1989 par l'Atelier Ernest Eczet.
Propriété de la commune
1986/12/17 ; inscrit au titre objet
Dossier avec sous-dossier
Tableau
IM65010081 ; IM65010082 ; IM65010083
2015
2015
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