Église paroissiale
Saint-Caprais
Église paroissiale Saint-Caprais
Occitanie ; 46 ; Saint-Caprais
Lot
Cazals
2010 B09 638
En village
Cimetière ; réduit
11e siècle (?) ; 2e moitié 14e siècle (?) ; 1ère moitié 15e siècle (?) ; 4e quart 17e siècle
Milieu 18e siècle
1686
Porte la date
La paroisse serait mentionnée au 10e siècle (Clary, 1986). L'état le plus ancien de l'église pourrait être daté du 11e siècle (?), comme l'église Saint-André des Arques dont les dispositions sont tout à fait similaires. Le portail ouest est surmonté d'une inscription qui comporte la date de 1686, et où il faut sans doute lire le nom de BEISIERE, c'est-à-dire celui d'Antoine Bessière qui est curé de 1670 à 1699 (Clary, 1986) : il est possible que cette inscription corresponde à une campagne de travaux un peu importante, mais dont la nature est difficile à préciser : peut-être faut-il y inclure la construction du mur-clocher au sommet de l'élévation ouest ? Celle-ci est de toute façon postérieure à la surélévation de la nef et de l'abside, peut-être réalisée pendant la guerre de Cent ans pour servir de refuge aux habitants ; le pilier visible dans l'élévation sud laisse entendre que la structure était initialement en pan-de-bois. Les grandes fenêtres à couvrement segmentaire sont peut-être contemporaines du réaménagement du choeur au milieu du 18e siècle, d'après le style des gypseries.
Calcaire ; pierre de taille
Calcaire en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ronde ; pignon découvert
L'église se signale par son étroit et très haut volume, qui résulte de l'ajout d'un étage destiné probablement à servir de refuge. L'édifice primitif, en grande partie conservé, peut être entièrement restitué grâce, en particulier, aux traces de reprise figées par la surélévation. La couverture de l'abside semi-circulaire était sensiblement plus basse que celle de la nef, dont elle était séparée par un clocher-mur établi sur l'arc triomphal ; le pignon ouest de la nef était sans doute un pignon découvert. Celle-ci était éclairée par deux étroites fenêtres hautes, l'une au sud, l'autre au nord, qui sont conservées : elles sont couvertes d'un linteau délardé en plein-cintre. (La petite fenêtre basse, murée, de l'élévation sud n'est sans doute pas d'origine.) Le portail, disposé au sud, est à double rouleau, comme celui de l'église Saint-André des Arques. La nef est couverte d'une simple charpente, et l'abside voûtée en cul-de-four. Des vestiges de peintures murales de la fin du 15e siècle apparaissent dans la nef, et l'aménagement du choeur constitue un ensemble du milieu du 18e siècle rare dans les églises rurales du Quercy, qui fait d'autant plus regretter l'enlèvement de la table de communion en fer forgé après 1954.
Décor stuqué ; peinture
Chute ; objet de culte ; rose
Le choeur est orné de gypseries composées de panneaux à chutes d'objets de culte et de roses, et de panneaux à motifs isolés (voile de sainte Véronique, phénix).
1979/04/05 : inscrit MH
IM46000859 ; IM46000839 ; IM46105678 ; IM46105679 ; IM46105680 ; IM46105681 ; IM46105682 ; IM46105684 ; IM46105685 ; IM46105686 ; IM46105687
À signaler
Propriété de la commune
2006
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental du Lot
2010
Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47