Chapelle ; cimetière
De catholiques
Chapelle Saint-Charles-Borromée et cimetière de religieux
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Schiltigheim ; 29, 31 rue Saint-Charles
Anciennement région de : Alsace
Communauté urbaine de Strasbourg
Schiltigheim
Centre ville (quartier du)
Saint-Charles (rue) 29, 31
1990 : 30
En ville
Maison de retraite Saint-Charles
IA67018025
3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1868 ; 1880
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source
Spitz François Charles (commanditaire)
La chapelle Saint-Charles-Borromée a été construite par les entrepreneurs et charpentiers Garner père et fils en 1868 d'après les plans de l'architecte strasbourgeois Eugène Petiti (1809-1883). Les pierres de taille proviennent des carrières de grès rose de Saverne et de Phalsbourg. Le décor sculpté est l'oeuvre du sculpteur Eugène Dock (1827-1890), à l'exception du tympan du portail réalisé en 1877 par les sculpteurs allemands Renn père et fils à Spire. La chapelle est inspirée de celle du couvent de la Toussaint à Strasbourg, maison mère de la Congrégation des soeurs de la Charité de Strasbourg, pour lesquels l'architecte Eugène Petiti et le sculpteur Renn père étaient déjà intervenus entre 1854 et 1858. La cérémonie de la pose de la première pierre eut lieu le 23 avril 1868 alors que les fondations étaient déjà achevées. La chapelle fut consacrée par monseigneur Raess le 4 novembre 1868, jour de la saint Charles Borromée. Le fondateur de l'orphelinat Saint-Charles, supérieur de la Congrégation des soeurs de la Charité de Strasbourg, qui paya en partie la chapelle de ses propres deniers, a été inhumé à son chevet en 1880, après la supérieure générale Vincentia Sultzer, enterrée le 1er mai 1868. D'autres supérieurs et supérieures générales de cette congrégation sont inhumés ad sanctos.
Grès
Ardoise
Plan régulier
Élévation à travées
Toit à longs pans
Parterre de gazon ; arbre isolé
Chapelle néo-médiévale voûtée en grès rose, couverte d'un toit à longs pans en ardoise, orné d'un épi de faitage en grès sur le pignon est. Des contreforts sont présents sur toutes les faces de la chapelle. Le portail est logé dans un avant-corps avec gable ; il possède un tympan sculpté. La façade est surmontée par un clocheton à flèche de pierre, d'inspiration néo-romane, reposant sur un corbeau à masque humain. Deux baies cintrées éclairent la façade. La nef rectangulaire possède cinq travées, éclairées par dix baies en arc brisé, tandis que le choeur, pentagonal, est éclairé par cinq baies identiques. Une corniche moulurée saillante reposant sur des corbeaux ceinture l'édifice. La sacristie est adossée à la face nord du choeur. Elle possède un toit à deux versants et son mur-pignon nord est orné de deux gargouilles côté nord. Elle est éclairée par une baie cintrée. Un emmarchement précède sa porte d'entrée située à l'ouest ; celle-ci est protégée par un auvent en fer forgé et verre. A l'intérieur, la tribune d'orgue en grès est située à l'entrée de la nef : elle est portée par trois arcades reposant sur deux piliers ; le garde-corps en grès se compose d'arcatures reposant sur des colonnettes dotées de chapiteaux à crochets. Un jardin d'agrément borde le chevet de la chapelle. Les tombes de supérieurs de la Congrégation des Soeurs de la Charité dont celle du chanoine Spitz ont été placées au pied du choeur. Celle du chanoine Spitz est mise en valeur au centre par un monument funéraire séparé, orné d'une statue de saint Charles Borromée. Les sépultures sont marquées par quatre stèles funéraires. Un monument funéraire distinct, à droite de la grotte de Lourdes, et dans l'axe de l'allée menant au cimetière des religieuses, abrite la sépulture de trois prêtres. Haie verte, topiaire.
Porche saillant,chevet à pans coupés,campanile
IM67018520 ; IM67018523 ; IM67018527 ; IM67019820 ; IM67019686 ; IM67019826 ; IM67018528 ; IM67019779 ; IM67019767 ; IM67019743 ; IM67019780 ; IM67018529 ; IM67018518 ; IM67019694 ; IM67019812 ; IM67018519 ; IM67019827 ; IM67019703 ; IM67019789 ; IM67019799 ; IM67019744 ; IM67019734
Chapelle réplique moins riche de celle du couvent de la Toussaint, maison-mère de la Congrégation des soeurs de la Charité de Strasbourg dont le chanoine Spitz était le supérieur général.
Propriété privée
2007
© Inventaire général
2007
Paillard Elisabeth ; Haegel Olivier
Sous-dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31