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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame de l'Assomption

Titre courant

Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

Localisation

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Rouffach ; place de la République

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Rouffach

Adresse de l'édifice

République (place de la)

Références cadastrales

1988 26

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 11e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1506 ; 1508

Description historique

La partie la plus ancienne de l'église paroissiale se situe dans le transept, avec deux absidioles dans les murs est : elle peut être datée de la 2e moitié du 11e siècle ; elle se rapproche des élévations intérieures de Limbourg avec la superposition des fenêtres dans le mur nord (celui du sud a été reconstruit) et à l'extérieur les absidioles présentent des arcatures à lésènes proches de celles du choeur d'Eschau dont l'abbesse aurait eu le patronage de l'église de Rouffach. Les bras du transept plafonnés furent voûtés à la fin du 12e siècle, avec adjonction de larges contreforts percés de passages en arc brisé ; la croisée du transept fut couverte d'une coupole à trompes sur colonnes, semblable à celle de la cathédrale de Bâle, et surmontée d'une flèche à huit pans, au milieu du 13e siècle. Les deux premières travées de la nef datent de la campagne du début du siècle, les vaisseaux étant séparés par des arcades en arc brisé, avec alternance de piles fortes et faibles. Le profil des ogives est très proche de celui de l'église Saint-Léger à Guebwiller.Les chapiteaux sont sculptés de feuillages, terminés par des crochets, proches de ceux de l'église Notre-Dame à Paris. La dernière travée de la nef avant le massif occidental fut élevée un peu plus tard, une rupture étant nettement marquée au niveau des moulures des voûtes d'ogives. A la fin du 13e siècle on décida de reconstruire le choeur, très profond, proche des choeurs des églises conventuelles des dominicains et des franciscains. Il fut fermé par un jubé vers 1300, qui fut détruit au 18e siècle sauf les deux tourelles d'escalier latérales. Le massif occidental comprenant la façade antérieure fut commencé vers 1300, à la fois inspiré par la cathédrale de Strasbourg pour le portail et le gâble qui le surmonte et par l'église Notre-Dame de Paris pour la rose rayonnante, enfoncée dans un encadrement carré. Les tours nord et sud furent élevées sur un niveau, laissées inachevées ; celle du sud fut surélevée jusqu'à la hauteur du gâble au 15e siècle et à nouveau abandonnée. Des noms de maîtres d'oeuvre sont connus, pour le 14e siècle, Johann Behem, Woelflin de Rouffach, sans que l'on puisse leur attribuer une partie précise de la construction. Maître Woelflin exécuta sans doute les statues d'anges de la façade occidentale. La voûte du bras sud du transept fut reconstruite en 1508, ainsi que le mur sud (date 1506 sur le soubassement extérieur) par le maître Hans de Saint-Gall, gendre de Lienhart de Haslach. L'église resta ainsi jusqu'au 19e siècle, ses murs étant encombrés de boutiques dans leur partie inférieure. En 1866 une restauration importante fut entreprise, elle comprenait également la surélévation de la tour nord, sous la direction de l'architecte Maximilien Emile Mimey de Paris. Cette construction fut à nouveau interrompue par la guerre de 1870 et la tour sud resta inachevée.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; pierre de taille ; grès ; moellon ; enduit

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Commentaire descriptif de l'édifice

La nef et le choeur sont appareillés en grès jaune ; les bras du transept, les absidioles et les bas-côtés sont en moellons de grès crépis ; les parties supérieures des tours (19e siècle) sont en grès rose. Les élévations intérieures sont partiellement appareillées (nef et choeur).

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Commentaires d'usage régional

Tour de croisée,transept

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1841/10/01 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM68007714 ; IM68007728 ; IM68007729 ; IM68007738 ; IM68007722 ; IM68007735 ; IM68007721 ; IM68007727 ; IM68007713 ; IM68007739 ; IM68007725 ; IM68007734 ; IM68007740 ; IM68007716 ; IM68007723 ; IM68007836 ; IM68007733 ; IM68007737 ; IM68007717 ; IM68007719 ; IM68007730 ; IM68007736 ; IM68007838 ; IM68007718 ; IM68007720 ; IM68007726 ; IM68007731 ; IM68007837 ; IM68007715 ; IM68007724 ; IM68007732 ; IM68008673 ; PM68001331 ; PM68001333 ; PM68001334 ; PM68001332 ; PM68001335

Intérêt de l'édifice

À signaler

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Scheurer Marie-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31