Chapelle
Saint-Ouen ; Saint-Barthélémy ; Notre-Dame des Vertus
Chapelle Saint-Ouen, puis Saint-Barthélémy, et enfin Notre-Dame des Vertus
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; La Flèche ; impasse des Vertus
Flèche (La)
Vertus (impasse des)
1823 D 155 à 156 ; 1984 AH 72
En ville
12e siècle ; 2e moitié 19e siècle
14e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
Attribution par source
Remploi provenant de : 72, La Flèche
La plus ancienne mention de l'église Saint-Ouen remonte à 1087, alors quecelle-ci constituait probablement le siège primitif d'une paroisse dont la date de fondation n'est pas connue. Elle fut délaissée au profit de l'église Saint-Thomas élevée au début du XIIe siècle à proximité du château fort. L'église a conservé plusieurs témoins datant du XIIe siècle : portail occidental, mur nord de la nef, mur oriental du choeur. Au XIVe siècle, elle est passée sous le vocable de saint Barthélémy. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, elle changea à nouveau de vocable, peut-être sous l'impulsion des jésuites de La Flèche qui vouaient un culte particulier à Notre-Dame des Vertus. L'édifice fut remanié en 1645 par le maître maçon fléchois Julien Le Baillif : reconstruction partielle du mur nord de la nef, construction de la sacristie au nord du choeur. Le lambris fut posé en 1649. Les bras du transept furent peut-être construits au XVIIe siècle. Vendue comme bien national en 1791, l'église fut progressivement léguée à la fabrique de Saint-Thomas au cours de la première moitié du XIXe siècle. Elle est devenue chapelle de secours de la paroisse en 1835. Vers 1852, elle fut considérablement remaniée, probablement sous la direction de l'architecte jésuite Stanislas Tournesac, dont la présence à La Flèche fut attestée en 1850, alors qu'il recommandait à la fabrique de Saint-Thomas de réserver pour la chapelle des éléments de décor nouvellement acquis : auvent sur la face occidentale, pignons découverts, campanile, nouvelle sacristie au sud du transept méridional, allongement des deux bras du transept, absidioles, tribune. La tribune et l'arc triomphal sont portés par des colonnes qui proviennent du retable du maître-autel de l'église Saint-Thomas.
Calcaire ; grès ; silex ; tufeau ; appareil mixte ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel
Ardoise
Fausse voûte d'ogives ; lambris de couvrement ; fausse voûte en cul-de-four
Toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert ; appentis ; croupe ; croupe ronde ; toit en pavillon
Escalier hors-oeuvre ; escalier droit ; en charpente
L'église primitive consistait en une nef de plan rectangulaire prolongée d'un coeur au chevet plat. La sacristie nord est couverte d'un toit en croupe. Nef et choeur présentent des pignons découverts. Sur le pignon ouest, le campanile est coiffé d'un toit en pavillon. Les bras de transept présentent également des pignons découverts, ainsi qu'une croupe ronde et des noues. L'auvent et la sacristie sud sont couverts en appentis. Contre le mur ouest de la nef, la tribune est distribuée par un escalier hors-oeuvre inscrit dans un petit corps couvert en appentis au nord de la nef. Nef et choeur sont couverts d'un lambris à trois pans et en berceau. Les bras du transept sont couverts de fausses-voûtes d'ogives et de fausses-voûtes en cul-de-four.
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
Ornement à forme végétale
Support : chapiteaux du portail occidental
1939 : classé MH
IM72001064 ; IM72001068 ; IM72001071 ; IM72001070 ; IM72001076 ; IM72001059 ; IM72001066 ; IM72001069 ; IM72001075 ; IM72001060 ; IM72001077 ; IM72001056 ; IM72001057 ; IM72001074 ; IM72001067 ; IM72001073 ; IM72001062 ; IM72001072 ; IM72001061 ; IM72001063 ; IM72001065 ; IM72001055 ; IM72001058
À signaler
Propriété publique
1992
© Inventaire général
1997
Le Boeuf François
Dossier individuel