Distillerie
Distillerie Aimé Boulle et fils ; La Grande Distillerie du Centre
Distillerie Aimé Boulle et fils, puis La Grande Distillerie du Centre
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 52, 54 rue de Belfort
Limoges
Limoges-Carnot
Belfort (rue de) 52, 54
2002 CW 134, 135
En ville
Atelier de fabrication ; chai ; hangar industriel ; magasin industriel ; laboratoire ; logement patronal ; conciergerie
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1885
Daté par source
En 1885, Aimé Boulle, distillateur à Limoges depuis le début des années 1870, fait édifier une distillerie qu'il exploite sous la raison sociale Aimé Boulle et fils, puis à partir de 1899 sous celle de la Société Française de la Grande Distillerie du Centre. L'entreprise est alors dirigée par M. Villegoureix. A la veille de la Première Guerre mondiale, la société anonyme des Anciens Etablissements Buffière Mourguet s'implante sur le site, aux côtés de la Grande Distillerie du Centre dans un premier temps, puis en association à partir de 1924, sous la direction de M. Delage, directeur de la Grande Distillerie de 1906 à 1944. La raison sociale Buffière Mourguet subsiste jusqu'en 1943. La partie ouest des locaux cédée à Pierre Picat, négociant en vin, en 1930, est acquise en 1936 par Henry Nouhaud. Ce dernier procède alors à la construction de nouveaux chais. A la fin des années 1940 la Grande Distillerie du Centre est dirigée par Jean-Marie Turin, propriétaire de l'entreprise. Après la reprise de la distillerie en 1982 par le fils et le petit-fils de Henry Nouhaud, un vaste hangar est construit dans la cour de la distillerie. Parallèlement à leur commerce de vins et spiritueux, ils relancent à cette occasion l'activité de cette distillerie, dernière de la ville de Limoges. Aux productions traditionnelles de la distillerie telles que la Sève Centrale ou le Pastis Panazô, se sont ajoutés au cours des années 1980 de nouveaux produits tels que la liqueur de châtaigne. La distillerie utilise toujours deux alambics (étudiés) datant probablement de la création de l'établissement. Actuellement, la distillerie emploie environ 5 personnes.
Pierre ; calcaire ; granite ; moellon ; enduit ; brique ; béton ; béton armé ; acier
Ardoise ; tôle ondulée
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans ; shed ; croupe
Les bâtiments de la distillerie de 1885, édifiés en moellon de pierre enduit sur caves à voûtains de briques, sont en rez-de-chaussée, avec étage de comble partiel au-dessus des chais, magasins et hall d'entrée. Ils sont couverts de toits à longs pans en ardoise. Les chaînages et encadrements de baies sont en pierre de taille en calcaire. Le logement patronal est construit avec les mêmes matériaux, à l'exception des chaînages, encadrements, bandeaux et lucarnes, en granite. Il se compose d'un sous-sol, de deux étages carrés et d'un étage de comble. Il est couvert d'un toit à longs pans brisés, à croupes, en ardoise. Les chais construits après 1936 par Henry Nouhaud sont en béton, à sheds. Le hangar postérieur à 1982 est en poutrelles d'acier mécano soudées bardées de tôles nervurées.
IM87001697 ; IM87001700 ; IM87001698 ; IM87001706 ; IM87001699 ; IM87001703 ; IM87001704 ; IM87001696 ; IM87001707 ; IM87001702 ; IM87001705 ; IM87001701
À signaler
Machine de production (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
2003
Pillet Frédéric
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00