Église paroissiale
De l'Assomption
Église paroissiale de l'Assomption
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Lesges ; rue de l'Eglise
Braine
Eglise (rue de l')
1984 AB 57
En village
1ère moitié 12e siècle ; 3e quart 12e siècle ; 2e quart 13e siècle
Milieu 12e siècle ; 1er quart 20e siècle
Daté par travaux historiques
La travée de choeur et le clocher ont été construits durant la première moitié du 12e siècle, puis complétés peu après par les deux bras du transept et leurs deux niches d'autel. Toutes ces parties sont alors voûtées d'ogives, et le clocher est surélevé d'un étage. La reconstruction à grande ampleur de la nef et de ses bas-côtés dans le deuxième quart du 13e siècle a entraîné un second surhaussement du clocher. Sous l'Ancien Régime, la paroisse relevait du diocèse de Soissons (Grand archidiaconé, doyenné de Chacrise) ; la cure était à la présentation de l'évêque et la dîme revenait pour deux tiers au prieur de Saint-Remi de Braine et pour l'autre tiers à l'abbaye Saint-Médard de Soissons. Au 19e siècle étaient mentionnées une chapelle dédiée à la Vierge et une autre dédiée à saint Sébastien. Endommagée durant le repli de l'armée allemande à la fin de l'été 1918, l'église a fait l'objet en 1920 d'un projet de restauration par l'architecte des Monuments historiques Émile Brunet. Les travaux ont été menés par Lucien Sallez de 1923 à 1933 et ont principalement concerné la couverture, le clocher et la maçonnerie du flanc sud ; le choeur et le transept ont été restaurés par Paul Genuys en 1934.
Calcaire ; pierre de taille ; grand appareil
Tuile plate
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; appentis ; toit en bâtière ; croupe ; pignon découvert
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
L'ensemble de l'édifice est voûté d'ogives. La nef et le choeur sont couverts à longs pans, les bas-côtés en appentis, comme les deux bras du transept dont la toiture s'achève en croupe à l'est. Le toit du clocher est en bâtière. Des arcs-boutants contrebutent de part et d'autre les parties supérieures de la nef, et s'appuient sur les contreforts des bas-côtés.
Sculpture
Ornement à forme végétale : acanthe, chêne, palme ; ornement à forme géométrique : fleuron ; humain fabuleux
L'église est pourvue d'un riche décor sculpté à motifs végétaux (chapiteaux, corniches, culots). Des masques ornent les parties les plus anciennes de l'édifice (modillons de la corniche de l'abside, culots, clefs de voûte et chapiteaux palmiformes du choeur) ainsi que les retombées des archivoltes des baies formées de fleurons. Les chapiteaux des colonnes de la nef sont ornés de frises de feuilles de chêne.
Église à niches d'autel
Restauré
1911/02/11 : classé MH
IM02004364 ; IM02004360 ; IM02004366 ; IM02004353 ; IM02004361 ; IM02004359 ; IM02004358 ; IM02004363 ; IM02004347 ; IM02004362 ; IM02004345 ; IM02004350 ; IM02004349 ; IM02004352 ; IM02004365 ; IM02004354 ; IM02004357 ; IM02004351 ; IM02004355 ; IM02004356 ; IM02004346 ; IM02004348 ; IM02004472 ; IM02004544
À signaler
Edifice d'une grande homogénéité rehaussé d'un riche décor sculpté.
Propriété de la commune
2003
© Inventaire général
2007
Fournis Frédéric
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens