Église paroissiale
Sainte-Eugénie
Église paroissiale Sainte-Eugénie
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Morganx
Hagetmau
2007 B 274
En village
Cimetière
11e siècle (?) ; 2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1843 ; 1901
Daté par travaux historiques ; daté par source
L'église est érigée sur une ancienne motte castrale qui devait être occupée dès le 11e siècle, époque où les abbés de Saint-Sever acquirent la "villa de Morganis" (J. Gardelles). Cet édifice primitif, dédié à saint Jean, comprenait une nef unique en petit appareil flanquée de deux chapelles formant transept bas, l'ensemble non voûté (M. Gaborit). Il en subsiste actuellement la partie orientale des murs de la nef (avec deux étroites fenêtres à linteau échancré au nord) et le transept jusqu'à hauteur des trois-quarts du mur. L'église subit sans doute une importante restauration après sa démolition partielle et son pillage par les troupes protestantes en 1569. Entre 1831 et 1902, son aspect est entièrement modifié par plusieurs campagnes de travaux : l'abside à pans et la sacristie sont reconstruits et une chapelle des fonts baptismaux "refait[e] à neuf" en 1839-1843 ; le vieux clocher est démoli en 1899 (deux chrismes romans sont découverts à cette occasion) et reconstruit en 1901-1902 par l'entrepreneur Descours sur les plans de V. Séron, agent-voyer de l'arrondissement de Saint-Sever ; la nef est allongée d'une travée occidentale à cette occasion. Vers 1980, une rénovation entraîne la destruction de la petite chapelle baptismale, le remaniement des baies des chapelles et le décapage intégral des murs intérieurs.
Alios ; calcaire ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse mécanique ; ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit à deux pans ; flèche polygonale
L'édifice se compose d'une nef unique de trois travées flanquée de deux chapelles formant transept bas et prolongée à l'est par un choeur plus étroit, à trois pans, lui-même épaulé au nord d'une sacristie. Le vaisseau est couvert d'un plafond à doucine en plâtre, les chapelles de berceaux plein cintre, le choeur d'une voûte d'arêtes. A l'ouest, un clocher-porche hors-oeuvre couvert d'une flèche octogonale en ardoise, à pyramidions. Les murs sont bâtis principalement en moellon d'alios (ou garluche) mêlé de calcaire, ceux des parties pré-romanes (transept, parties orientale des murs de la nef) en petit appareil de cailloux disposés en épis.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
IM40003733 ; IM40003741 ; IM40003751 ; IM40003729 ; IM40003737 ; IM40003750 ; IM40003734 ; IM40003745 ; IM40003746 ; IM40003748 ; IM40003740 ; IM40003753 ; IM40003754 ; IM40003730 ; IM40003732 ; IM40003736 ; IM40003747 ; IM40003738 ; IM40003742 ; IM40003752 ; IM40003744 ; IM40003749 ; IM40003731 ; IM40003735 ; IM40003739 ; IM40003743
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37