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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Paul-Ermite

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Paul-Ermite

Titre courant

Église paroissiale Saint-Paul-Ermite

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Paul-lès-Dax

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Dax nord

Références cadastrales

2007 AB 311

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle (détruit) ; 12e siècle ; 15e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1626 ; 1856 ; 1859 ; 1898

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source

Description historique

L'église, construite à l'extrémité orientale d'un plateau occupé dès l'époque gallo-romaine, est mentionnée dans le Liber rubeus du diocèse de Dax au milieu du 12e siècle. Cet édifice, qui devait avoir déjà une certaine ancienneté, était composé d'une seule nef charpentée, de vastes proportions, prolongée à l'est par une abside assez modeste. Cette dernière fut remplacée dans le courant du 12e siècle par le chevet actuel, seul vestige conservé de la construction romane et remarquable par son décor sculpté (J. Cabanot). A la fin du Moyen Age - sans doute au 15e siècle, période de troubles dans la région - on édifie une puissante tour clocher dans le prolongement de la nef. La fin des Guerres de Religion occasionne d'importants travaux de restauration en 1626. En 1856-1858, peu avant l'inscription de l'église sur la liste des monuments historiques (1862), les architectes Durand et Guichenné remplacent la vieille nef romane, plusieurs fois restaurée mais devenue trop exiguë, par un nouveau vaisseau néoroman à collatéraux. En 1859, les mêmes architectes (?) construisent une sacristie et remodèlent le porche. Le clocher est consolidé et partiellement "reconstruit" par l'architecte en chef Rapine en 1898. L'édifice ne connaît plus, dès lors, que des restaurations intérieures affectant principalement l'abside : vers 1925 (furent alors détruites des peintures murales du 14e ou du 15e siècle), en 1962-1963 par l'architecte Pierre Prunet (décapage radical des murs et suppression du mobilier), en 2005 (réfection générale des décors intérieurs, nef incluse) et en 2012.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; brique ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Lambris de couvrement ; cul-de-four

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; appentis ; toit à l'impériale ; pignon découvert

Commentaire descriptif de l'édifice

La partie la plus ancienne de l'édifice est le chevet roman en moyen appareil, dont l'arcature extérieure et les bas-reliefs qui la surmontent forment un ensemble sculpté exceptionnel. L'abside, couverte d'un cul-de-four et éclairée par trois lancettes étroites et allongées, présente au registre inférieur une série de onze niches en plein cintre, de plan triangulaire, creusées dans la maçonnerie et formant sièges autour du sanctuaire. L'autre particularité est l'existence, à l'intérieur des murs gouttereaux de la travée droite de choeur, de deux escaliers droits, peut-être conçus, selon l'hypothèse de Jean Cabanot, "pour donner accès aux parties hautes d'une nef que l'on projetait de construire". Le vaisseau néoroman de plan basilical ajouté en 1856, plus haut que le chevet, comporte une vaste nef ouvrant sur les bas-côtés par des arcades en plein cintre (arcs en brique sur piédroits en calcaire) ; l'ensemble est couvert de plafonds en bois (rampants dans les collatéraux) à poutres et solives apparentes. Les murs de la nef centrale sont scandés par une arcature décorative en brique reposant sur des demi-colonnes de pierre. A l'ouest, une tour massive (15e siècle) contrebute la nef ; bâtie en moellon calcaire, elle est épaulée par d'épais contreforts talutés et couverte d'un toit à l'impériale en ardoise couronné d'un lanternon octogonal à flèche.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Tête ; feuille

Description de l'iconographie

Culots en forme de tête d'ange (terre cuite ?) soutenant les poutres du plafond de la nef centrale. Chapiteaux en pierre des colonnes de la nef : palmettes et volutes néoromanes.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1862 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise Saint-Paul : classement par liste de 1862.

Référence aux objets conservés

IM40004293 ; IM40004295 ; IM40004299 ; IM40004310 ; IM40004301 ; IM40004322 ; IM40004296 ; IM40004302 ; IM40004309 ; IM40004311 ; IM40004304 ; IM40004306 ; IM40004307 ; IM40004292 ; IM40004305 ; IM40004298 ; IM40004313 ; IM40004314 ; IM40004317 ; IM40004294 ; IM40004316 ; IM40004320 ; IM40004290 ; IM40004318 ; IM40004321 ; IM40004297 ; IM40004303 ; IM40004291 ; IM40004300 ; IM40004315 ; IM40004308 ; IM40004312 ; IM40004319

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2012

Date de rédaction de la notice

2012

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37