Maison
Maison natale de Mgr Pigneau de Behaine
Musée
Maison natale de mgr Pigneau de Behaine, actuellement musée
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Origny-en-Thiérache ; 1 rue du Musée
Hirson
Musée (rue du) 1
1982 AB 119
En village
17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
1628 ; 1865
Daté par source
Signature ; attribution par source
Jardinier Jules (commanditaire)
Cette maison est traditionnellement connue comme la maison natale de Monseigneur Pigneau de Béhaine, appartenant à sa famille depuis plusieurs générations. L'existence de cet édifice est connu dès 1628 par un acte de vente. L'édifice actuel présente une élévation datable du 17e siècle avec des remaniements qui sont vraisemblablement intervenus au 18e siècle, en particulier les ouvertures cintrées à entourage de brique de l'élévation sud. Aucun décor de cette période ne semble avoir subsisté. La maison est vendue en 1823 et devient le presbytère paroissial. Un plan linéaire de la maison et de ses dépendances, daté de 1823, est effectué à cette occasion. Déclaré insalubre en 1862, et menacé d'abandon, l'édifice est restauré, à la suite de son achat par l'abbé Jules Jardinier qui veut en faire un lieu de pèlerinage. A la suite d'une souscription, il acquiert l'édifice le 12 mars 1865, et cela pour 3 525 francs. Il entreprend de faire réaliser la façade occidentale, dans un style néo-gothique portant un décor de sculpture avec en particulier les armoiries de monseigneur d'Adran, le montant de ces travaux s'élève à 20 000 francs. Elle porte la signature " Lecompte, André Liesse ". La maison est aussi dégagée du cimetière paroissial qui l'entourait alors. Un premier embryon de musée est alors mis en place, l'abbé Jardinier fait installer dans la grande salle du haut les garnitures architecturales constituées de toiles peintes qui sont toujours en place. Les lambris de revêtement de cette même pièce semblent également être des éléments de remploi. En 1875 la donation de cet immeuble est effectuée au profit du conseil de fabrique de l'église. Celle-ci met en location la maison, au profit des religieuses de l'école. L'édifice est placé sous séquestre en 1905. En mai 1910, à la suite d'un projet de destruction de l'édifice, André Salles, ancien inspecteur des Colonies, intervient auprès de M Le Myre de Villers pour entreprendre le rachat de la maison. L'édifice est acquis en 1911 par la Société de Géographie de Paris qui constitue alors la collection et aménage les espaces intérieurs. L'acte de vente est passé le 7 mars 1911 à Hirson entre André Salles, représentant la Société de Géographie de Paris, et l'administration des Domaines. Cette acquisition bénéficie de subventions du gouvernement général de l'Indochine et de souscriptions privées. En novembre 1910, le sous-directeur d'Etat des Beaux-Arts accepte de faire classer l'édifice au titre des monuments historiques, mais le 13 janvier 1911, l'administration ne semble plus vouloir classer la maison, à l'exception faite de la façade. Dans les faits, aucune mesure de protection ne sera effectivement prise. La restauration de l'édifice est entreprise par l'architecte Bertoue. Le musée est inauguré le 1er juin 1914. Du 25 au 28 juin, la Société expose les objets rassemblés pour constituer le fonds des collections, auxquelles s'ajoutent des oeuvres appartenant à des collections privées. En 1953, la Société fait don de l'édifice et des collections à la commune d'Origny-en-Thiérache.
Calcaire ; moellon ; enduit ; calcaire ; pierre de taille ; brique
Ardoise
Sous-sol ; 1 étage carré
Toit à deux pans ; pignon découvert ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente
La façade occidentale est en brique avec un décor en relief et haut-relief en pierre calcaire de taille. Les trois autres façades présentent un appareil de moellon avec une présence partielle de la brique, en particulier sur l'élévation sud (encadrement des baies). Le pignon occidental est découvert. Les pièces du rez-de-chaussée ont conservé un pavage en carreaux de céramique.
Céramique ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Ornement à forme architecturale ; pinacle ; croix ; ornement à forme végétale
Le pignon occidental est orné de pinacles et d'une croix, ainsi que d'éléments végétaux (rinceaux d'acanthe).
Restauré
IM02002272 ; IM02002270 ; IM02002304 ; IM02002269 ; IM02002281 ; IM02002298 ; IM02002273 ; IM02002279 ; IM02002286 ; IM02002260 ; IM02002282 ; IM02002283 ; IM02002297 ; IM02002302 ; IM02002284 ; IM02002295 ; IM02002301 ; IM02002303 ; IM02002266 ; IM02002274 ; IM02002278 ; IM02002280 ; IM02002287 ; IM02002299 ; IM02002271 ; IM02002288 ; IM02002293 ; IM02002275 ; IM02002276 ; IM02002285 ; IM02002277 ; IM02002268 ; IM02002300 ; IM02002261 ; IM02002262 ; IM02002290 ; IM02002291 ; IM02002294 ; IM02002263 ; IM02002264 ; IM02002267 ; IM02002296 ; IM02002265 ; IM02002289 ; IM02002292 ; IM02002324 ; IM02002325 ; IM02002334 ; IM02002348 ; IM02002695 ; IM02002720 ; IM02002721 ; IM02002309 ; IM02002336 ; IM02002344 ; IM02002352 ; IM02002361 ; IM02002696 ; IM02002697 ; IM02002710 ; IM02002337 ; IM02002345 ; IM02002354 ; IM02002357 ; IM02002698 ; IM02002702 ; IM02002703 ; IM02002713 ; IM02002714 ; IM02002313 ; IM02002327 ; IM02002335 ; IM02002343 ; IM02002347 ; IM02002350 ; IM02002705 ; IM02002719 ; IM02002307 ; IM02002356 ; IM02002712 ; IM02002718 ; IM02002310 ; IM02002317 ; IM02002318 ; IM02002701 ; IM02002707 ; IM02002722 ; IM02002306 ; IM02002308 ; IM02002319 ; IM02002341 ; IM02002358 ; IM02002360 ; IM02002711 ; IM02002723 ; IM02002305 ; IM02002321 ; IM02002326 ; IM02002328 ; IM02002331 ; IM02002312 ; IM02002339 ; IM02002708 ; IM02002716 ; IM02002311 ; IM02002323 ; IM02002351 ; IM02002333 ; IM02002359 ; IM02002332 ; IM02002342 ; IM02002693 ; IM02002314 ; IM02002315 ; IM02002322 ; IM02002353 ; IM02002709 ; IM02002717 ; IM02002330 ; IM02002346 ; IM02002694 ; IM02002706 ; IM02002715 ; IM02002329 ; IM02002349 ; IM02002704 ; IM02002316 ; IM02002320 ; IM02002338 ; IM02002340 ; IM02002355 ; IM02002699 ; IM02002700 ; IM02002724
À signaler ; maison d'homme célèbre ; maison natale
Outre qu'il s'agisse de la maison natale de Monseigneur Pigneau de Behaine, précurseur de la présence française en Indochine et artisan du traité de Versailles de 1787 jetant les bases de l'implantation française en Cochinchine, l'édifice est un intéressant témoin de l'architecture vernaculaire ancienne. La façade de style néo-gothique, avec les armoires de Pigneau de Behaine, est également d'un intérêt architectural certain.
Propriété de la commune
1998
© Inventaire général
1998
Brest Pierre-Yves ; Guiochon Xavier-Philippe
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens