Église paroissiale
Saint-André
Église paroissiale Saint-André
Occitanie ; Ariège (09) ; Madière
Communauté de communes du Pays de Pamiers
Pamiers-ouest
1986 A 97
En village
Cimetière
4e quart 18e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle
3e quart 19e siècle
1883 ; 1892
Daté par source
Attribution par source
L'analyse des matériaux et de leur mode de mise en oeuvre dans les élévations ne permet pas de dater l'édifice antérieurement à la fin du 18e siècle. Les décors en stuc de style néo-classique du choeur, datables très vraisemblablement du 4e quart du 18e siècle, pourraient attester de l'édification de l'église à cette période. L'édifice a connu différentes restaurations importantes au cours de la 2e moitié du 19e siècle. En 1852, il est fait mention de la reconstruction du porche "tel qu'il existait auparavant". En 1880-83, le clocher est reconstruit sur un modèle complètement différent. Avant les travaux, le clocher était formé d'un pan de maçonnerie de brique "en éventail" qui présentait d'importantes désagrégations du fait de son exposition aux intempéries. L'architecte E. Paris, jugeant que cet élément de l'édifice n'avait "aucun caractère architectural", souhaite ajouter quelques éléments de "style flamand". Avec ses tourelles en surplomb, le clocher témoigne en effet des dispositions des clochers fortifiés de la fin du Moyen-Age et des premiers siècles de la période moderne de Thiérache (nord du département de l'Aisne). Engagé en 1880, le devis des travaux est approuvé en 1882. Les travaux se poursuivent en 1883, sous la conduite de l'entrepreneur François Delgénès. En 1891-92, l'architecte diocésain Pierre Izac et l'entrepreneur Paul Soueix consolident les murs, refont la charpente et le plafond en menuiserie de sapin du Nord. Des piliers de brique sont construits dans la nef pour la consolider. En 1912, une horloge d'édifice est acquise (IM09000496). Des travaux de restauration de l'élévation nord de l'église sont menés en 1933 par l'architecte Tourte de Pamiers. Le choeur est consolidé dans les années 1950 par des ceintures de béton ferraillé. L'enduit de l'ensemble de l'édifice a été remanié entre 2003 et 2004. Le chevet apparaît ainsi avec un enduit à pierre vue et des bandes de crépi cachant le béton, tandis que le reste de l'édifice a conservé un enduit couvrant. L'intérieur a été entièrement remanié en 2004 (mise en place d'un nouveau décor peint). En 1887, il est fait mention de l'acquisition auprès de François Cancel d'un portail en fer pour le cimetière côté rue, provenant des forges de Tarascon-sur-Ariège. Le mur sud du cimetière est reconstruit en 1933 par Jean Darsa, entrepreneur à Pamiers.
Pisé ; calcaire ; brique ; moellon ; galet ; enduit ; enduit partiel
Tuile creuse ; tôle ondulée
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement
Appentis ; toit à longs pans ; pignon couvert ; flèche en maçonnerie
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Située à l'extrémité est du village, établie sur une hauteur, l'église présente un plan simple orienté, composé d'une nef unique terminée par un chevet plat. Les murs sud et nord de la nef sont percés chacun de 2 fenêtres rectangulaires aux encadrements de bois. Le vaisseau est prolongé au sud par une avancée surbaissée qui constitue un porche couvert. Un oculus dans le mur oriental éclaire le chevet ainsi qu'une petite baie rectangulaire à encadrement de bois. On entre dans l'église par une porte à couvrement en plein cintre dont l'encadrement est de brique. Le clocher-mur présente 2 tourelles en surplomb couvertes de 2 flèches, le tout en brique, encadrant le clocher. Les murs de la nef sont en brique, moellon calcaire et galet, à l'exception de l'élévation nord en grande part édifiée en pisé. La maçonnerie du chevet a été mise à nu. L'élévation sud comporte le même type de crépi couvrant que l'élévation nord. La façade occidentale et le clocher-mur sont pourvus d'un enduit cimenté. La nef et le porche à toit débordant portent une toiture à longs pans recouverte de tuiles creuses. La sacristie attenante à l'élévation sud du choeur est couverte d'un appentis en tôle ondulée. En intérieur, la nef et le choeur sont couverts d'un plafond en lattes de bois, les murs sont peints. On accède au clocher par un escalier en vis en pierre calcaire.
Peinture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; ferronnerie (étudiée dans la base Palissy)
Clocher-mur ; chevet plat
IM09000942 ; IM09000886 ; IM09000885 ; IM09000472 ; IM09000476 ; IM09000482 ; IM09000480 ; IM09000468 ; IM09000470 ; IM09000471 ; IM09000473 ; IM09000478 ; IM09000474 ; IM09000477 ; IM09000479 ; IM09000481 ; IM09000469 ; IM09000475 ; IM09000484 ; IM09000487 ; IM09000489 ; IM09000490 ; IM09000492 ; IM09000483 ; IM09000500 ; IM09000496 ; IM09000497 ; IM09000491 ; IM09000485 ; IM09000486 ; IM09000498 ; IM09000494 ; IM09000488 ; IM09000495
Eglise intéressante par son utilisation de pisé en gros oeuvre.
Propriété de la commune
2002
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
2004
Guiochon Xavier-Philippe ; Pradier Sandrine
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47